Little Sign ( CORRECTION ! )

100 W California Bvd

Au volant de sa Lincoln

Les vitres avant descendues, sa mâchoire crispé elle se remémore sa nuit parsemée de sang, couture, néon au plafond, chambre d'hôpital, et aiguille. Son réveil fut brutale sa jambe était lourde, douloureuse, le massage a duré mais la fourmi ne c'est pas carapater. Elle va finir par la frappé à coup de poing, et la réanimée.

Ayant entendue sa complainte Lucia se précipitera dans la pénombre du couloir jusqu'à sa chambre l'empêcher de continuer, et la consoler. Avant c'était Luis qui s'y coller, raconter des blagues, faisait des grimaces, et ça fonctionner. Cette cicatrice ce n'est pas une honte que de la dissimuler sous des tissus, Kaya ne veux pas qu'un garçon se focalise dessus, la prenne en pitié, jamais elle n'acceptera qu'on la considère comme un moineau fragile.

A onze heures la Lincoln se gare sur le parking de l'hôpital à l'ombre d'un arbre manquant cruellement d'eau, les feuilles se détachent les unes après les autres des branches. L'air sec il n'a pas plu depuis des semaines, les habitants espère qu'il n'y aura pas une période de sécheresse comme celle de 1975. Les piscines étaient vides, et les skateurs s'entraîner dedans avec des amis. Kaya a connue Mitch, Devon par le biais des frères lors d'une répétition dans leur garage en 1976. L'un est d'origine Polonaise, l'autre Russe mais aucun ne pratique correctement la langue natal.

Au milieu du capot avant réincarné en marmite en ébullition, ses fleurs violettes sont piqué dans ses cheveux tressées sur les côtés de son crâne, et le vent brûlant soulève le bas de sa jupe à l'ourlet cousu de fil rouge pour dévoiler ses fines chevilles entourée par des chainette à breloques. Du hall de l'hôpital Asa sort les pouces dans les passants de son jean taille haute.

Quant il n'est pas en lune de miel avec sa guitare, ne cherche à améliorer le son, acheter ce qui manque, essayer des guitares dans des magasins de musique au cours de ses tournées, c'est en coulisse que ça dégénère : il fume trop, à force les rapports sont exagéré avec la cigarette. Asa n'a pas froid aux yeux, fume à tout va mais sa mère soucieuse l'a obligé à faire des radios.

-Hello, señorita ! Écarte ses bras.

-Te sientes mejor ? * Avec le talon en bois de ses mules elle gagne quelques centimètres même si Asa la dépasse avec son un mètre soixante quinze.

-Mucho mejor. * Il agrippe sa taille.  

Les amis c'est essentiel pour l'évolution mental, émotionnel dans un pays qui se veux vendeur de tous les possibles sur les panneaux publicitaires avec ces familles souriante mais la réalité est autre, il cherche une possible résiliation avec son âme, et la fameuse terre promise.

Régulièrement Kaya essaie une introspection poussive mais la tentation de l'autodestruction est palpable, évidemment la psychanalyse a été évoqué par sa famille pour réponse Kaya a retoqué : "Jamais, vous m'entendez ? Jamais !" Son instinct animal surgit quand on la pourchasse. Blottie contre son torse chaud, c'est bon d'être choyée par son meilleur ami.

-Je te laisse le volant. Kaya veut détendre sa jambe.

-Volontiers. Dis-moi tu vas retourner à Los Angeles ? Le vent décoiffe ses cheveux.

Evidemment qu'elle devrait mais a prévenue son patron que c'était au-dessus de ses forces. La mort de son père a ouvert des portes inattendue. Elle va négocier même si il ne voudra pas qu'elle tarde trop à revenir. Être à Pasadena, retrouver ses amis, participer à des concerts, son moral résiste à la tentation de partir dans un paradis infernal.

-Tu n'aimes pas ?! Asa suce une pastille à la menthe volé dans la boîte à gant.

-Finalement, pas tant que ça. Je veux vivre quelque chose d'unique.

Depuis que Devon lui a donné l'album II en disque elle l'écoute en boucle. L'aventure c'est ce qu'ils recherchent autant que s'enrichir artistiquement. Là dernière fois à Dallas elle a comprit qu'ils seront en orbite dans l'univers autour d'une planète, et quoi de mieux que l'amour des fans.

-Tu ne vas pas abandonner ? Du moins pas maintenant.

-Pas encore. Pourtant j'ai la certitude que je serai plus utile ailleurs. Monte le son du bouton du poste radio à antenne écouter Kate Bush dans Wuthering Heights.

La vitesse à laquelle il roule ne la dérange pas, son ami c'est le roi du rafistolage lorsque ses voitures prennent un choc Asa ajoute du scotch noir le même que celui de ses guitares. Ce n'est pas un mauvais conducteur, c'est facile d'être sa passagère, seulement, il est autant frontal que ne l'est Steve McQueen dans ses films quand il manipule les voitures.

-L'art dégouline de ta personnalité, ça ne me surprendrai pas que tu y parvienne.

-Ce métier n'est pas un boulet au pied. Je veux m'épanouir et ce n'est pas le cas. Kaya croise les doigts, un jour on connaîtra ses toiles.

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En catimini ils récupèrent Bruce qui sort de la maison familial la cigarette entre les lèvres, confronté au rayon du soleil il met ses lunettes à verre fumée et branche dorée. Vêtue d'un jean beige, bottine à talon, tricot marron foncé serré à manche retroussé, et le col aux trois boutons défaits sa chevelure en arrière, enjoué il descend les quelques marches de béton, se penche embrasser la joue de Kaya, et va à l'arrière.

-Le 15, tu es là? De toute façon ce n'est pas négociable. Bruce tient à ce qu'elle assiste au concert.

-Compte sur moi. J'ai l'intention de profiter de chaque instant.

Ils vont manger un hamburger au McDonalds au 1320 Est Colorado Blv.

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Tu vas mieux ?*

Beaucoup mieux.*