Fractures

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Oti

Devon et Asa ne s'adressent pas la parole depuis un moment, comme ils n'ont rien à se dire l'ambiance est lourde, à tout moment une bagarre peut avoir lieu, pourtant pour le bien du groupe ils doivent apprendre à se mettre d'accord sur des points essentiels en ce qui concerne leur avenir. S'ils veulent tenir longtemps va falloir mettre au placard les égo. Jusqu'à présent Devon a la main sur les papiers, le merchandising, dirige, cherche. 

Le chanteur est l'as des initiatives mais parfois omet de les consulte ce qui a le don d'énerver les frères. Sur scène un prodige ce produit e ceux ont les meilleurs amis du monde. Une fois dans les loges l'alcool dans le nez c'est électrique. Le vent à tourné, Asa est le chouchou du public, le guitariste que l'on vénère auquel on aspire à devenir, on lui consacre des titres honorifiques dans des magazines de rock, et les lèches bottes sont à son service. La toile de fond se craquelle et les premières fissures sont visibles.

Est-ce que les disputes ont du sens ? Apporte une énergie nécessaire? Les expressions du visage fermée, le manque de sourire sur les photos. Tout ça pèse sur la balance. Evidemment Oti ne lésinent pas à la tâche, les concerts sont mémorable mais ce qui compte c'est que tous s'entendent, encore faut-il qu'ils intègrent parce qu'ils on passé maître dans l'art de l'enfumage. Pour Kaya qui gravite autour d'eux ce n'est pas comme si être une muse dans un groupe de hard rock dégoulinant de testostérone c'est facile tous les jours. 

Ils ont pénible, enfants boudeur, capricieux, et dilapide leur présence dans les fêtes moisies. Par moment Kaya aimerait ne pas les entendre crier, se regarder méchamment. Toujours plus Asa s'isole dans sa chambre, rumine, et regrette de ne pas assez taper du poing. Lorsqu'elle retrouve son ami c'est à moitié endormi à cause des cachets, et son dialecte est étrange.

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Le carambolage sur cette autoroute il y a un petit moment maintenant aura fait cinq morts. Le corps de son père a été éjecté par le pare-brise avant, retrouvé au milieu du bitume, le cou décapité. Une photo de l'horreur produit par cette atroce collision existe dans le journal local mais Lucia n'a pas voulue la montrer à son enfant, et l'a brûlé dans la cheminée. Les journalistes se sont emballés sur les possibilités sur cet accident, les accusations se sont portaient sur l'absorption de l'alcool, une tentative de suicide, excès de vitesse, ou problème au cour. 

Tout est n'importe quoi a été dit pour les anéantir. En quelques jours tout a été éliminé d'un revers de main pour confirmer l'accident involontaire. Son boulot va lui changer les idées, remettre les plombs en ordre, et se fait à cette idée qu'être heureuse la poussera au-delà de ce qu'elle s'était imaginé.

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Tant que la musique les maintient les garçons ne laisseront pas tomber. Aucun bruit ne court sur leur séparation, ça serait aberrant ils viennent à peine d'arriver. De toute façon les frères sont prêt à intervenir, ne se laisseront pas marcher sur les pieds. Dans l'avion qui les amènes ailleurs Kaya n'est pas indifférente à l'état de santé mental d'Asa qui n'évoque pas une fragilité, ne se préoccupe pas de ça trop aspiré par leur prochain atterrissage au studio. Les médias dévorent à grande dent Oti et leur ascension fulgurante. 

L'affection qu'Asa  porte à Kaya ne comporte nullement une emprise qui se révèlerai sinueuse pour ceux qui les jauge. Les deux se valent une amitié sans borne. On les veut partout, les éloges tombent, le nombre exponentiel de fille grossit, et font les beaux jours de Devon  prenant son temps pour les chercher dans la foule mais Kaya sait à quel point les plus folles rumeurs qui circulent pourrait les démolir.

Ils décident de s'en foutre. Une méthode transmise par le manager à moustache pas mécontents de ses protégés. Le monde entier s'intéresse à leur musique, leur performance sur scène, y compris sexuel ce qui personnellement pour Kaya est à vomir. Oti peuvent aller dans les salles qui veulent, se réjouir de l'après, et s'acheter ce qu'ils n'ont jamais eux. Le mythe est en marche. La notoriété aide à signer des contrats juteux. 

Dans n'importe quel centre ville Kaya a croisée son visage dans des magazines derrière les vitrines des kiosques, dans la rue on l'appel, la reconnait. Les gens sont sympathique, pourtant elle veut de plus en plus qu'on sache qui elle est au travers de ses œuvres.

Irritable, à fleur de peau, la drogue le font planer depuis trop longtemps au-dessus du sol Asa s'énerve quand quelque chose ne va pas, grimpent dans des colères incontrôlés, et son addiction augmente au fil de la pression qu'il ressent. « J'ai besoin de Kaya ! » A t-il hurlé à son frère cessant de s'entraîner sur son pad. 

Dès fois il claque la porte des loges, tourne comme un lion en cage, et se calme. Quand sa silhouette gracile ondule dans les couloirs, mange des bonbons acidulés, salut les roadies content de son apparition parfumée, Asa se précipite d'agripper sa main, et l'emmène dans sa loge.

-David me prend la tête ! Ses mains sont sur l'arrière de son crâne.

-Il faut que vous creviez l'abcès. Ce n'est pas possible autrement.

-Ce n'est pas aussi simple.

Quand il s'agit d'un contrat, d'être prit en photo par un photographe, les filles qu'il désir, Devon  c'est un prédateur en chasse. Des travers il y en aura toujours avec Oti. Ses amis ne sont à l'abri de rien. Ceux ont des jeunes qui ne se comprennent pas. Qui cela intéresse qu'une muse puisse être leur maman ? Leur hurle dessus quand ils ont exécrable? N'a-t-on simplement pas le droit de cohabiter avec des hommes qui par moment redeviennent des enfants ?

Little Sign ( CORRECTION ! )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant