Sunday Afternoon In The Mexico

4 0 0
                                    

1981

Cette mélodie entraînante est dans sa tête depuis la mort de son père, sans jamais croire qu'elle pourrait l'enregistrer, se réincarner en chanteuse mais sans Asa, ça n'aurait pu se concrétiser, et en même temps il voulais interpréter autre chose à son palmarès de hard rockeur.  Une mélodie flamenco, finesse du doigté, dont sa courte expérience avec  Fly a permit de prouver de quoi il était capable. Un génie brut.

Petite au chant son père l'accompagner à la guitare acoustique lorsque les invités, les amis, la famille venait le dimanche autour d'un repas généreux.  Le spectacle a lieu au jardin, les essaims d'abeille, Kaya frapper la paume de ses mains que l'on mémorise le rythme. Le son de sa voix, le soleil,  sur une chaise  sous le parasol Asa et Bruce souriait en  buvant du coca. Son corps emporté par les notes, ce diable que ses amis évoqueront à plusieurs reprises est dû à la musique écouter dès son plus jeune âge. 

Ce titre a été spécialement choisie par Kaya en hommage à Luis, sa relation amoureuse avec sa mère lorsqu'ils étaient au Mexique. Lorsqu'ils  enregistreront l'album Warning, sa pochette dérangeante, la plus noir qu'ils ont eux, les vertueux se rendront compte que le titre Sunday Afernoon In The Mexico, sera remplacé par Park pour l'amour qu'éprouve Asa à sa femme.  

------------------------------

Un après-midi au studio. 

Ted Temple entendra autre chose que des guitares saturées partant dans une descente de note orgasmique, des roulements de batterie mettant en avant le Brown Sound, et de basse tonitruante.  La voix de Devon se taira remplacée par Kaya.  Conquis Asa dans son bleu de chauffe noire à fermeture éclaire en travers entrouverte porté pour la session de photo qui a mal tournée, gratte les cordes de sa guitare acoustique. Les jambes cachés par sa robe noire simple Kaya pose ses mains sur sa taille, lève son visage et chante le casque à ses oreilles.

Cette vitalité qu'ils ont connue, a laissé place à une écorché vive qui ne peux se retrouver allongeait sur un lit dans l'attente d'une opération sachant que la première  a failli mourir, et il a fallut la rouvrir dans l'urgence. Une  habitué du bistouri, anesthésie, sommeil sans rêve. Par sa volonté Kaya a apprise qu'être une femme ne l'éloigne pas des maux que procure la vie. 

Ils ne peuvent imaginer une journée sans qu'elle puisse se dérouler sans son irrésistible humeur décadent.  Sur les toiles elle ajoute démesurément du sang. Ce rouge comme point de repaire.  La  force que l'on qualifiera à Asa parce qu'il la porte avec majesté sur scène. La performance d'Asa se fera avec une émotion qui noue l'estomac de Kaya comprenant que ne plus être avec Oti les guides vers une joie  inconnue et inexplorée.   Ils sont réputés pour être des fêtards,  on ne leur autorise pas à être malheureux, se serait marcher sur la tête. 

Cette balade n'est pas censé se terminer avec le visage d'Asa tiré, une migraine, se frottant le nez avec son pouce, et reniflant.

Asa ! Asa  ! Asa !

Il ne l'entend pas l'appelait son dos est tourné,  ne comprend pas pourquoi sa meilleure amie agite ses bras, et prononce quelque chose qu'il ne comprend pas, fronce son front et se crispe. Une douleur sourde le prive d'avancer, bloque ses bras aux muscles noueux.

Asa ! Tu m'entends ? 

-Pardon, tu disais ? Sa main se loge  dans son cuir chevelu. J'étais ailleurs.

-C'était super. Sur ses cheveux les fleurs sont à son zénith. 

Une petite couronne dorée au centre pour soutenir ses tresses entremêlées dans du tissus vert d'eau relevées au-dessus de son crâne. Ce regard d'une noirceur identique à celle de l'infini qui pourrait faire peur aux hommes.  Son doux visage, ses lèvres comparable à des cerises fraichement cueillie dans le jardin. 

Enfant sa main aux ongles courts vernis, son poignet aux bracelets multicolores, qui a toujours cherché la sienne.  À tout moment son esprit bascule vers un pays qui lui est formellement interdit, et Asa ne l'entend pas de cette oreille.  Ce médecin qu'il ne veut pas connaître a tailladée sa chaire à deux reprises compte recommencer une troisième fois.

 -Tu ne vas pas y aller ? Murmure Asa devant la vitre. 

Durant la pause de midi lorsqu'ils étaient au Pasadena City College en 1974, Kaya s'éloignera de ses amies pour frappée la vitre du hall d'entrée, sauter, tirer sa langue, et dehors Asa fumant une cigarette avec Bruce a brutalement collé son visage dessus.  Elle éclatera de rire et y mettra ses mains pour le toucher. Cette paroi vitrée ils étaient capable de la traverser.  L'amitié de deux êtres qui en vieillissant ne cesseront de s'appeler jusqu'à leur dernier souffle.

-Il ne vaudrait mieux pas.  En même temps si dieu le veux, je ne le contrarierais pas.

Little Sign ( CORRECTION ! )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant