Nous sommes amies

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Juillet, 1983

Ce n'est pas la première fois que Val se confie sur son couple avec une franchise partageait entre larme, chagrin, le cœur secoué par les tromperies de son mari, les siennes, cette consommation excessive de drogue, ces fêtes, et le fait qu'ils ne communiquent pas assez.

Ce fleuve long pas si tranquille qu'est l'amour, les émois d'une jeunesse, et cette photo sur ce disque ou tout a démarré. Le beau jeune homme de vingt cinq ans combinaison rouge, chevelure gonflé, sourire coquin, l'index pointé vers l'objectif du photographe désigne aux filles qu'ils vont arrivaient avec perte et fracas. Val ira à sa rencontre avec une provision de paquets de M&M's en compagnie de ses frères pour ne plus se quitter.

Sans le savoir ce mode de vie éreintant, excitant, brûlant il ne le changera pas, feront des essaies, et des efforts infructueux. La conversation n'est pas blanche, les cries, pardon je ne recommencerai plus, n'a pas de sens, et l'accalmie revient.

Aucun des deux ne se fait du bien malgré qu'ils s'aiment, et n'envisagent nullement une séparation. Ce mari étrange, sauvage, extrême, inconstant émotionnellement, malmène ce corps, la cocaïne accentue des désirs inassouvis. Un démon a frappé à sa porte mais Asa a des responsabilités, alors le mariage, cette maison, ne les rapproche pas comme ça devrait.

La meilleure place c'est Kaya qui l'a, l'amie, confidente, n'a pas eue à entrer dans son lit pour approcher cette intimité.

Il y a peu elle a achetée une galerie d'art par le biais de ses connaissances à Los Angeles dans le milieu de l'immobilier. L'intérieur a été repeint en bleu clair, vert foncé avec l'aide de sa mère, et d'un cousin. Les toiles sont sur ces murs, s'est mise un coup de pied pour décoller du sol, et l'a appelait L / L référence aux initiales de sa mère, et son père. Les photos que les frères ont choisies sont parues dans un sélect magazine d'art, et l'ouverture de la galerie est pour bientôt.

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Pasadena. 

Après a mangeait des sushis frais, du vin blanc, à la table du salon le téléphone du hall sonne. Lucia décroche et passe le combiné à sa fille revenant du jardin.

-C'est Val. Répond sa mère.

Les filles communiquent sans qu'il n'y ait l'intervention d'un paparazzi parasite.

- Il n'est presque jamais à la maison en même temps c'est un musicien. Se gratte la joue. C'est si bien le foyer, le feu dans la cheminée, les téléfilms romantique. Val pense probablement que ces mauvaises manies s'en iront.

Son mari a la bougeotte, passe beaucoup de temps avec ses guitares, les journaux racontent qu'il a tout un assortiment de jolie fille sur son lit, que des conneries pour nuire au couple.

Les musicien aiment se dépasser, et avancer dans cette lagune ? Dans tous les cas ça émoustille les filles mais leur épouse plus du tout. C'est la faute de leur manager, des conseils il n'en prodigue pas assez, en même temps il va dire que ce n'est pas forcément son rôle, et il aura tort. Se doit d'être cet homme qui résonne, propose des idées honnête, et ne les laisse pas s'enliser dans cette image de rock star, dieu de la guitare, un intouchable, parce que ça n'est pas possible.

La voix douce d'Asa, ces belles manières avec ceux qu'il aime, apprécie, au fond c'est un mec gentil, serviable mais l'alcool le secoue de toute part. Ce n'est pas faute de prendre le taureau par les cornes pour se remettre en question s'excuser quand ça ne va pas. Le mariage c'est intéressant lorsque les deux parties se comprennent.

-L'alcool a été le principal moteur pour son anxiété mais ça le ruine, et n'a pas forcément le courage d'arrêté. Ses doigts extraient de son paquet une cigarette, et l'allume.

-Je suis épuisé. Décoiffe sa mèche laquée de son front. Val est à la maison.

-Asa, n'est pas que ça mais en tant que mari il ne sait pas faire tu me diras ça s'apprend. Recrache la fumée de ses lèvres. Je crois que tu devrais éviter de sniffer de la cocaïne, en ce qui me concerne ça n'a fait que me consumer. Kaya a stoppée sa consommation.

-C'est un conseil que je ne vais pas oublier. Rit.

Val veut être à la hauteur de ce mariage, suivre la cadence effrénée des tournées, se détruire pour passer du temps avec lui mais au matin le réveil est amer, la bouche pâteuse, les yeux exorbités, ses muscles gélatineux, sa peau rugueuse, a mal à la tête, et entend des sifflements d'oiseux dans les oreilles.

-Je me fais du mal.

Difficile d'être soi dans de tel condition. Ce n'est pas une manière de comprendre l'autre en le suivant dans ses addictions. Jeune, par moment naïve, Val va vite se ressaisir, et arrêter à son tour la drogue.



Little Sign ( CORRECTION ! )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant