Scandale !

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Le merchandising d'Oti est frauduleux, le staff n'on aucun contrôle mais le sempiternel sourire d'Asa dans ses combinaisons allant du chaud au froid, celle sexuel de Devon moulant ses bijoux de famille, Mitch et Bruce vont au front. Leur sens de l'humour à la radio grince les dents aux puritanisme. La débauche de filles en coulisse, le sexe boulimique, la montée en flèche du satanisme, les magazines écrivent un article tous les jours sur les garçons. Leur douceur du début hybride vers un virus qui ne s'identifie qu'au microscope. Désemparé Mitch s'isole dans son univers enfantin qui le console. Les pilules ingurgités, les afters dégueulasse, le vomit repeint le sol de la salle de bain, les narines saignent, et la paranoïa fait front. Ce nuage sur lequel ils gravitaient en 1978 noircie.

La presse à scandale écorche à vif l'image d'Asa le chouchou de l'Amérique. Le guitariste préféré des adolescents. Le papa manager va faire ce qui est en son possible pour qu'il n'y ait aucune photo à son arrivait, et son départ du tribunal. Pourtant à bout de munition pour consoler les larmes d'Asa, en dernier recours il appel dix fois de rang Kaya pour qu'elle vienne à la rescousse. Paie son billet d'avion. Il est pétrifié, désintégré aux pilules, englué dans sa peur chronique d'être ridiculisé, mal compris, pris pour un débile. Asa est rongé de l'intérieur. Déjà en 1978 il rétropédalera ne voulait pas être une rock star mais ce n'était pas possible de reculer et de quitter le groupe à la première occasion. On le dissuadera de rester.

De la télévision Asa fou de rage écoute la voix de la présentatrice aux cheveux blond crêpé : « Une jeune femme porte plainte contre Asa Hawken  le guitariste du groupe éponyme Oti pour paternité. La star du hard rock l'emmener faire un tour dans sa Porsche les weekends sur la route du Pacific Coast Highway, et mettant à la renverse sa relation amoureuse naissante avec Val. »

Asa, tu te consumes. Désespéré, se rongeant les sangs, il évitera d'appeler Val. Perdu il fume cigarette sur cigarette, boit de la bière au bord du canapé poussant soupir après soupir. Ce n'est que lorsque son garde du corps le prévient de derrière la porte de sa chambre d'hôtel que Kaya est dans l'avion qu'il part à l'aéroport l'accueillir à son atterrissage son haleine puant l'alcool qu'aucune pastille n'y viendra à bout.

-Kaya ! Un tremolo dans sa voix il se reprend, j'avais l'impression que tu ne viendrais jamais.

-Tu cours à ta perte ! Arrête la boisson. Elle parle fort.

Tout le monde participe, et les touristes se retournent. Sans sa présence il n'aurait franchit cette tempête pourtant ses doigts sur ses avant-bras pénètrent dans sa chaire, et Kaya se débat. Asa la retient, la supplie de rester, prêt à se lover à l'intérieur de l'utérus, le liquide amniotique du ventre de sa mère si elle dit non. L'enfant qu'il a été par le passé persiste, cela dit fuir les problèmes c'est à sa porté, au moins il ne n'entendra rien des souffrances occasionnées. Refusant de se donner en spectacle ils se laissent guider vers la sortie par le garde du corps sous les flashs des paparazzis même si l'espace entre eux ramolli comme la colle au soleil.

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Au tribunal. 

En larme, la peau délavée par la fatigue, sous la table la capsule de cocaïne roule dans la paume de sa main. Au dernier moment Asa se tourne vers Kaya qui se questionne depuis son arrivait. Son ami attend son approbation. Laquelle ? Son avocat réclame l'indulgence du juge pourtant on pose des questions à Asa qui répond : « C'était une fellation ! Rien de plus. » Oubliant la portée de ses mots certainement pas le sens, et de ce fait l'avocat prouve que son client n'a pas pu la mettre enceinte. Met un terme à cette théorie fumeuse: une fellation ne procrée pas de bébé. La preuve irréfutable que papa manager fasciné par le prodigue de la six cordes ne l'a pas considéré convenablement.

-C'est une mascarade ?! On m'a fait venir pour entendre des âneries pareil ! Kaya tire violemment la chevelure du manager pour qu'il réagisse. Sur le banc il tressaute, ne place pas un mot mais son regard c'est celui de la Méduse, et se pétrifie.

-Tu veux que je dise quoi bon sang ? Un mensonge. Les lèvres d'Asa tremble autant que ses mains. La folie le gagne. Faut que je précise.

Ils vont appuyer sur ses moments sordides, digne d'une rock star qui se vautre dans la merde, et avoue qu'il aime avoir la tête de jolie fille entre ses jambes. Kaya pousse un hurlement, cogne l'épaule du manager qui ne dit toujours rien. A t'on besoin de savoir. Ses doigts frappent son front. Est-ce de ma faute s'il ne sait pas retenir son pénis ? Ce n'est pas sa mère mais sa meilleure amie. Devant des filles il est exalté. Je n'en peux plus. Kaya voudrait que ça cesse mais lorsqu'il se tourne : « Je suis perdu. » Le petit garçon de Pasadena revient, et elle caresse sa main.

-Je suis là. Murmure t-elle.

-Ne me laisse pas. Essuie ses joues.

-Tiens. Elle lui tend un mouchoir, et il le prend.

Kaya a réfléchi sur la légitimité de ses propos. Ne savait-elle pas que cette supercherie ne fonctionnerai pas ? A de la pitié pour elle, et cette tactique. Voulait-elle le punir ? A tentait un vatout mais ce n'est pas le bon. C'est courageux qu'elle veuille se défendre, mettre un point sur lequel ça fait mal cependant Asa est connu, a un sacré entourage, et cette jeune femme a comprit qu'elle ne ferait pas le poids. Qu'elle était le but de cette manœuvre ?



Little Sign ( CORRECTION ! )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant