Little Sign ( CORRECTION ! )

Retour à la réalité

10 heures

-Il fallait s'y attendre,  ça fait la une des journaux.  Le manager lui en donne un. 

La photo du crash est exposé en gros plan, les titres racoleurs se dispersent comme une traînée de poudre dans les kiosques, ainsi elle se rend compte par elle-même que ces torchons déconvenue pullule. Sans hésiter Kaya  le jette par-dessus la fenêtre de sa chambre, et mord dans une tartine au beurre et confiture de fraise. 

Les frères veulent s'affranchir ?  De quoi ?  D'un Devon , Ted Temple trop dictatorial ?  Au commande de leur avenir ? Asa qui est dans l'aquarium se noie à double dose, réclame corps et âme son émancipation à part que ce n'est pas ce qui est dépeint. 

Sa frustration personne ne l'a connaît du moins pas publiquement.
L'accident est sur toute les lèvres. Ce plâtre  même si il est temporaire permet que l'os cassé se ressoude.  S'en rend -il compte  que ce  n'est pas la bonne formule ?  

Ayant des restes coincé en travers de sa gorge depuis  de la mort de son père, la tristesse est par moment dans son regard, et ça déconcerte Asa qui n'arrive pas à lui en venir en aide comme devrait le faire un ami.

Le manager se retire mais dans le couloir croise Asa décontracté se rendant immédiatement dans la chambre de Kaya pour raconter ce qu'il c'est passé. La version est la même que celle de Bruce, à ceci près que des détails ont été ajouté pour compléter son explication. L'intérieur du noyau Oti est contaminé par une souche que le manager n'éradique pas, probablement que ça va être utile pour le prochain album, et sur scène.  Cet accident ne le bloquera pas pour jouer.  Allongeait sur le dos son dos se colle au matelas ayant prit la température de son corps mais Kaya pointe le téléphone, se souvienne qu'il doit rassurer ses parents. 

-La bêtise se sait à grande échelle.  Tire le rideau pour que la lumière se meurt.

Avant qu'il ne compose le numéro de téléphone de ses parents annoncer la mauvaise nouvelle, elle  agite le billet d'avion  prit pour ce soir. Les valises sont prêtes.  Son départ est un uppercut dans sa poitrine, Asa la prend dans ses bras, et ce plâtre l'incommode.  Son travail  Kaya en a besoin ne peux pas prendre le risque de se faire virer elle doit battre le fer quand il est chaud.  Terminé l'incertitude, la phrase reculer pour mieux sauter. Le tourbillon médiatique d'Oti  pourrait à tout moment la brûler vive, ça ne doit pas arriver,  ni  interagir avec sa vie personnelle, et professionnelle.  

Au cours de la journée sa jambe est comparable à un diable qui la manipule avec des fils invisible, une momie qui s'extraie de son tombeau, une chauve-souris suspendue dans le vide, et son moral à un rat qui s'enfuie dans les égouts. La force animale qui l'anime depuis la mort de son père l'ordonne de bondir, et impressionne Asa. 

Dans le couloir les oreilles collé sur la porte  Bruce, Devon, Mitch n'arrivent pas à comprendre ce qu'ils racontent. Au milieu le coude de Bruce pousse violemment Devon, celui-ci ne se laisse pas faire écrase son pied, et Bruce hurle.  Un genoux à terre son œil dans le trou de la serrure Devon espère trouver une réponse mais Mitch et Bruce lui donne un coup sur la tête.

Qu'est-ce qu'il croit trouver ?  Ils se fiche éperdument que la femme de ménage les croise,  écarquille les yeux étonnée,  et leur manager n'apprécie pas du tout leur attitude de gamin, qui ne respecte pas leur intimité. 

Dans la chambre le pied d'Asa rencontre un sac ouvert à côté du lit, à temps se retient de ne pas tomber, et Kaya éclate de rire. Pour une fois que ce n 'est pas lui  qui met le désordre partout ou il dort, ce n'est pas compliqué de ranger ses affaires, c'est elle qui éparpille ses valises, et ses sacs. 

Son rire se prononce,  Asa fait la gueule sans trop y parvenir, son amie n'arrive pas à se retenir,  à sa réponse  il fera voler un sac dans la salle de bain, et elle l'ordonne d'arrêter.   Se sont deux vrais gamins. D'un pas chancelant il se dirige vers la porte, l'ouvre  mais  s'arrête net. Asa  se demande pourquoi tous les trois les espionne.

-J'y crois pas. Vous faites quoi ?!  Asa est hors de lui.

Manquant d'argument, prise sur le fait, synchro ils montrent chacun à leur tour quelque chose sur le mur, au plafond,  au sol,  et évidemment pas dans le même sens. C'est enfantin.  Par moment ils savent mettre dans les tiroirs ce qui les  détruits, les rends pathétique,  et bousille leur entente. Est-ce le succès  qui parle pour eux ? L'égo dans d'autres groupes a prouvé qu'ils se sont séparés, et mis la clé sous la porte. Le manager mécontent lisse le bout de ses moustaches, sa langue mouille légèrement ses lèvres, son index indique à Devon, Bruce, et Mitch qu'ils doivent leur parler au restaurant au bas de l'hôtel.

-Barrez-vous ! Il balance des coussins dans le couloir.

Avant que ça ne disjoncte,  une de leur spécialité de ne pas mesurer leur dinguerie, Kaya  pousse son ami vers la sortie, et derrière la porte les écoute se hurler dessus.