The secretly

22. Fuyons

Je descends rapidement pour informer Taylor qui m'attend, adossé sur le mur d'en face. J'aurais aimé rester plus longtemps dans cette maison et découvrir les autres chambres, mais il semble y avoir un obstacle.

D'ailleurs pourquoi il y'avait quatre chambre ?
Une chambre d'ami peut être

Moi: Il y a ces hommes de tout à l'heure, on doit fuir, dis-je d'un ton indifférent.

Mais au fond de moi, j'ai peur.
Peur de mourir sans avoir découvert la vérité.

Il saisit mon bras:

El patron: Orh, ils me font chier ceux là , grogne-t-il.

Sans savoir où je vais, je lui montre une porte derrière la cuisine, comme si j'avais toujours vécu ici.

Instinctivement, nous sortons par cette porte lorsque nous entendons des coups de feu.
Alors nous nous mettons à courir dans cette grande forêt, abandonnant sa voiture ici. L'adrénaline monte en moi, parfois je suffoque à cause de la vitesse à laquelle nous nous enfonçons dans l'obscurité.

Soudain, je ne peux plus le suivre, je lâche son bras et m'adosse à un arbre en m'effondrant au sol.

Putain, pas maintenant.

Ma période est là.
J'ai mes règles.

Moi : Putain ...murmurai-je, mais il semble m'avoir entendu. Il se retourne brusquement, l'air perplexe.

Il arque un sourcil, sa mâchoire bien définie se crispant. Il doit me prendre pour une folle, mais il ne comprend pas.

Arrête de me fixer comme ça...

Je souffle, il s'accroupit devant moi, légèrement sur le côté pour surveiller les environs. Pour le moment, nous les avons semés.

El patron : Tu penses à faire une pause maintenant, c'est ça ? Ce n'est pas le moment, bambina.

Ce foutu surnom, j'ai suivi des cours d'italien.

Bambina.
Fillette.

Je fronce les sourcils, mécontente de sa remarque, effleurant mon ventre pour atténuer la douleur.
Un éclair de compréhension traverse son regard, indéchiffrable, comme s'il venait de réaliser quelque chose. Il pose ses doigts sur mon ventre, les faisant bouger en cercle.

Il a compris

Les règles ne sont pas des faiblesses, mais en ce moment même, je me sens impuissante face à son toucher. Il fixe son regard dans le mien pour le sceller, tout en continuant ses mouvements sur moi.

El patron : Je vois, ma sœur avait aussi ce problème, je l'ai atténué pour elle avant . J'espère que cela fonctionnera également pour toi, dit-il avec un autre regard, comme s'il comprenait la douleur que cela nous cause.

Le patron habituel a été remplacé par un gentil Taylor . J'écarquille les yeux face à ces paroles. Un sourire se dessine sur mes lèvres, sa technique fonctionne, qui aurait pu le croire ?

Pas moi

Son regard ne se détache pas du mien lorsque j'entends des bruits de pas, ils sont là. Par réflexe, je saisis la chemise de mon démon pour le rapprocher encore plus près de moi, de cette manière ils ne voient pas sa silhouette.

Ces yeux affichent maintenant de l'indifférence, il a entendu mais ne se détache pas pour autant. Son visage si proche du mien, son souffle chaud me procure de légers frissons par la proximité que j'exerce.

Qu'est-ce qui me prend ?

Les pas se rapprochent de nous, l'adrénaline monte à nouveau, accentuant mes douleurs. Il le remarque, car cette fois-ci son mouvement descend un peu plus bas doucement pour ne pas me brusquer je n'aimais le contact quand j'avais mes règles mais celle ci me dérange pas bien au contraire .