45.Voyage spécial

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Kelys hoche la tête et les regardes pour confirmer que c'était la bonne décision à prendre, même si nous ne connaissons pas cette famille. Avant mon départ, j'ai pu discuter avec Kelys qui m'a immédiatement confié sa famille comme personne sur .

Moi : Bien que nous ne connaissions pas cette famille, nous connaissons très bien Kelys. Je pourrais lui léguer tout ce que j'ai, car je sais qu'il serait d'une confiance inouïe envers nous.

Je ne regarde plus les autres et m'adresse à Kelys pour le remercier, ainsi que Samy.

Moi : Je te remercie d'avoir toujours été un ami comme personne d'autre, d'être un homme de confiance et surtout de faire partie de mon cercle. Tu as toujours veillé sur ma sœur sans rien attendre en retour, tout comme les autres qui ont chacun leur tour veillé sur ma sœur sans rien gagner. Je vous remercie d'être là pour nous.

Moi : Je te remercie aussi, Samy, d'avoir veillé sur ma sœur. Tu as apporté de la joie à Gissy, selon ce que m'a raconté Kelys. Tu es vraiment un homme sûr et une personne sur laquelle on peut compter pour changer nos idées. Malgré ton accident, tu es resté toujours aussi accueillant avec ma sœur. J'étais inquiet pour toi quand j'ai appris la nouvelle, j'étais prêt à prendre un avion pour te rejoindre, mais Kelys et Anto m'ont conseillé de ne pas le faire, sachant que derrière ton apparence athlétique se cache également une grande force intérieure.

Je m'approche de lui pour lui ébouriffer ses cheveux blonds, remarquant que ces cicatrices sont bientôt inexistantes, c'est le plus jeune d'entre nous et pourtant il était enthousiaste à l'idée de veiller sur Gissy, lui et Kelys.

J'aime toujours autant le taquiner de cette manière, même s'il me rembarre aussitôt avec un sourire.

Samy : Arrête de m'embêter de cette façon, je ne suis pas ton chiot.

Un rire qu'il réprimanda ensuite me fit lâcher un petit rire aussi, quelle tête brûlée ce gars.

Moi : Tu es encore mieux, tu es le blondinet le moins bête que j'ai jamais rencontré.

Ses yeux deviennent sombres suite au stéréotype que je lui attribue, mais ce qui me réjouit le plus, c'est de voir qu'aucun sourire ne se dessine sur son visage maintenant.

Samy : Le seul connard ici pour l'instant, c'est toi d'avoir laissé ta sœur quand elle allait -.

Il s'arrêta net, mon sang bouillonne quand il est question de ma sœur, que lui est-il arrivé ?

Elle allait quoi ?

Je suppose que je suis le connard, mais je n'avais pas le choix et surtout je l'ai fait pour elle, sinon je n'aurais jamais pu la laisser ainsi.

Kelys le regarde avec un regard meurtrier .

Il fallait que quelqu'un m'explique.

Moi : Que quelqu'un daigne m'expliquer ce qu'il s'est passé, Samy, elle allait quoi ? Qu'est-il arrivé à ma sœur ? Parlez et vite.

Plus sérieusement, les garçons ont compris que je n'étais pas capable d'attendre, j'ai besoin d'explications maintenant.

Ma sœur a dû vraiment souffrir de cette idée qu'elle était perdu , ça m'énerve.

Samy regarde Kelys comme s'il voulait qu'il le sauve , et c'est ce qu'il fait, il commence son récit.

Kelys : Un jour, elle a reçu un appel d'un inconnu qui lui a demandé de se rendre dans un entrepôt, sinon ils s'en prendraient à toi aux États-Unis en confirmant ton adresse. Elle y est allée seule sans prévenir personne.

J'écoute attentivement, ils l'ont menacée de s'en prendre à moi et elle est partie les voir en prenant des risques pour moi. Pourquoi ne peut-elle pas être un peu raisonnable ? Je ne voudrais jamais qu'elle se mette en danger pour moi. Elle l'a déjà fait pour moi en me sauvant dans un autre entrepôt où j'étais attaché.

The secretlyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant