25. Un défi est un défi

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Précédemment Gissy

Je ne fais pas trop attention à son comportement. Après tout, il n'est pas conscient de ce qu'il fait, il est encore dans un état secondaire. Il n'est pas totalement lui-même.

Il rapproche sa bouche de mon oreille :

Taylor : Tu vas passer une nuit endiablée avec moi, bambina, dit-il en éloignant sa tête de la mienne.


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Ma mâchoire se contracte. Calme-toi, il n'est pas dans son état. Sans que je ne puisse me retenir, je le gifle.

Merde.
Mon manque de retenue finira par me causer des problèmes un jour.

Moi : Va te faire foutre, dis-je en m'écartant de lui.

El patron : N'ose plus jamais me toucher. Tes mains, gamine, tu peux les fourrer où tu veux, sauf sur mon visage, dit-il en pointant son arme vers ma tête. Il l'a dit calmement que sa m'inquiète.

Son aura s'est intensifiée. Je ne l'avais jamais vu ainsi, alors pourquoi est-ce que cela m'attire d'une certaine manière ? Son charme, son charisme, tout. Je pense que je suis aussi dans un état secondaire, il faudrait que je dorme.

Qu'est-ce qui m'arrive ?
Ne tombe pas .

Soldat à genoux.
Pas encore à terre.

Putain, j'ai un sérieux problème pour que ça m'attire quand il est dans cet état, peut-être parce qu'il fait moins l'idiot et qu'il agit.

C'est facile de parler, mais il faut agir, c'est mieux.

Bandes d'incapables

Je ne montre aucune once de peur malgré tout, je ne lui ferai pas plaisir en lui donnant ce spectacle, ni à lui ni aux autres. Le seul qui échappe à la règle, c'est mon frère.

Je n'ai pas peur de lui.

Je pointe mon arme sur son crâne aussi, si on nous voyait, on croirait qu'il s'agit d'un règlement de comptes, mais non.

Juste deux idiots en pleine nuit qui ne se supportent pas sans savoir pourquoi.

Ah, son arrogance.
Et son charme.
Non.

Moi: Enfoiré , dis-je avec un regard noir.

Pourquoi est-il si bipolaire ?

Il baisse lentement son arme, et je fais de même. Il est facile de le convaincre, et nous savions tous les deux que nous ne nous tuerions pas mutuellement, évitant ainsi un bain de sang.

El patron : Ton caractère te conduira à ta perte, gamine, dit-il d'un ton sec.

Quel connard. Qui se prend-il pour mon père ?

Il est la dernière personne que j'écouterais, et il ferait mieux de suivre son propre conseil, étant donné qu'il y tient tant.

S'il ne m'avait pas parlé de cette façon lors du spectacle de boxe, je n'aurais certainement pas osé pointer mon arme sur lui à chaque opportunité.

Mais se doute-t-il que je pourrais un jour lui tirer dessus ?

El patron : Un défi est un défi, rentrons maintenant, dit-il en rejoignant sa voiture sans se retourner.

J'observe son grand dos, ses boucles d'oreilles qui bougent de manière synchronisée.







Villa du patron





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