L.A

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En début d'après-midi

Sans surprise de retour à Los Angeles un jour de semaine,  le soleil à moitié voilé par un nuage, les températures  élevées bouillonne sur le goudron,  forme des volutes au-dessus des toits des voitures. Le ciel à moitié bleu  comme un Saphir,  et gris identique à une pièce de monnaie, à l'intérieur du bureau de son ancien patron aux vitres ouvertes Kaya s'évente quand même avec son éventail  vert acheté au Mexique.

Son ancien patron  toujours occupé à discuter au téléphone, sa  longue robe jaune pâle droite à épaule dénudée caresse le sol, sa tresse enlacent un bandeau  bleu qui  dégouline sur son dos mais  elle se retourne son patron a terminé la communication avec un client. De vive voix  Kaya   le remercie de l'avoir engagé,  à ses côtés elle a beaucoup apprise, et l'a aidé à retomber sur ses pattes. Sur quoi il répond  les mains dans les poches de son pantalon  beige taille haute, les épaules basses, le  cou perlé de sueur  : « C'est normal, dans ce domaine tu excelles. »   Tous les deux se diront au revoir en  buvant  un verre d'eau pétillante, et souhaitera le meilleur à Kaya. 

Sur le trottoir  elle fait front à cette chaleur qui brûle sa peau halé. Le crochet recourbé de ses boucles d'oreille énormes, lourdes, étirent ses lobes si fin,  son esprit vagabonde à chacun de ses pas sautillant mais au 8221 Sunset Boulevard le Château Marmont s'expose aux touristes, et Kaya l'observe.  Occupé par de prestigieuse vedette tel que Jim Morrison, Led Zeppelin, Neil Young fera  ce qui sur le long terme  la réputation de ce lieux un danger permanent qu'il faut éviter si l'on ne veux pas se retrouver à la une d'un journal.   Une légende noire perdure. Les artistes ne savent pas quand, comment, ils vont ressortir,  surtout dans quel état de cette chambre.   

Vivant ou mort ? Des esprits rodent dans  ces corridors, et les recoins sombre permette des excès menant à la destruction,  à la rencontre du  diable tapis quelque part.   Mais ce que cherche Kaya  ce n'est pas le repos, la défonce,  la déprime, la solitude,  et n'a pas besoin de Lucifer pour compagnon.  Elle se réalise, recoud sa psyché en mille morceaux depuis la mort de son père. 

-Tu es là ! Je te chercher partout.  Le garde du corps d'Asa s'arrête de courir, désigne le chauffeur derrière le volant en costume, cravate, et lunette de soleil.

-Pour quelle raison ?!  Croise ses bras sous ses seins, plisse les yeux le soleil est fort, et pose sa main au-dessus de ses paupières. 

-Asa, tient à ce que tu saches qu'ils ont encore changé d'hôtel.  Il exécute les moindres désirs, ordres de son meilleur ami qui pourtant n'était pas capricieux mais le deviens à force de côtoyer les étoiles. 

-Merci, de me prévenir j'allais m'y rendre.  Se met face à sa silhouette robuste. 

-Monte, on a du chemin. Son index bagué d'une chevalière montre la Chrysler. Asa l'a choisi pour toi. 

-C'est trop d'honneur. 

Une Chrysler 300 Is à la carrosserie blanche, gentes aluminiums identique à un disque solaire, et des sièges pour s'allonger.   Ils vont au 1200 Alta Loma Road. Le Sunset Marquis repaire préféré,  convoité des rock stars à Sunset Boulevard dans une impasse indiscrète ou la tradition veux que l'on se jette du deuxième étage du balcon la coke dans le nez,  les filles qui scandent votre prénom, et les fêtes se terminent à l'aube.  

-Franchement le manager aurait pu trouver un ailleurs merveilleux qui ne leur rappel pas leur malheur, addiction en tout genre.  Kaya  prie pour qu'ils ne se suicide pas  à la cocaïne, dans  leur tête dieu sait ce qu'il s'y trame, ceux sont des  animaux  posséder. 

-Pour ma part, ils étaient joyeux, se sont parlé au petit-déjeuner. Cale la branche de ses Ray Ban entre ses dents de devant.  C'est rare quand ils ont d'aussi bonne humeur. 

-Vaudrait mieux pour eux.  Ses ongles grenat tapent un rythme soutenue sur sa pochette  à motif croix cousue de fil d'un  jade profond. 

Perdue dans ses pensées en partie dû  la chanson Sabor a Mi en fond sonore par la radio accompagnant leur trajet, Kaya réalise que les humains, dont elle ne sont pas prêt à accepter la loi de dieux, encore moins celle de la nature ou la mort frappe en silence et vous enlève un être cher.  C'est terrifiant pourtant elle va devoir faire avec. 

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14 heures 30

Le chauffeur met le frein à main pour que la Chrysler  reste encrée au sol, le garde du corps à la chevelure bouclé,  tee-shirt noir Oti écrit en rouge au milieu de son torse ouvre la portière arrière à Kaya sortant le bout de son pied vernis de rouge et le second de l'habitacle.  Le chauffeur porte ses bagages qui était dans l'ancienne chambre. Sous l'auvent à toile blanche rigide fixé sur quatre piquets dorée maigrelet  bordant le tapis rouge impeccable, Kaya   adore  cet endroit, effectivement ça  semble être un havre de paix si on ne se réfère pas à ce que raconte la presse.   Les arbres, la subite douceur du temps  qui s'en dégage est surprenant, et inattendu. Ce coin est paradisiaque, personne   ne pourra soupçonner que des musiciens y mettent la pagaille. 

-Hello, ma belle! Devon l'accueille le sourire aux lèvres, son collier coquillage,  la chemise rose pâle grande ouverte, un verre de bière, et un bouquet de fleur. 

Devon est attentionné  la guide, par la même occasion remercie le chauffeur, et le garde du corps d'être aller aussi  vite.  Tendrement  son ami  déploie ses bras pour la câliner, embrasser sa joue, demander si elle  est en forme, et pas contrariée par ce changement de dernière minute,  l'ancien hôtel ne leur convenait pas.  

-Non.  S'évente. 

-Ta chambre est à côté de celle d'Asa.  L'emmène vers la piscine encerclée par les bâtiments à la façade blanche, balcon, store vénitien, et courant d'air frais.

-C'est Asa, qu'il a demandé ?! Se renseigne auprès de Devon.

-Tu le connais, le petit malin.  Son index pointe  Asa nageant vite  sous l'eau clair. 

Torse nu sur le transat à roulette Bruce  lit le magazine Rolling Stones  sur une chaise, le pied sur la table   en fer, et lève sa main pour la saluait. Assit sur les pierres clair autour de la piscine, sans chemise Mitch sirote un cocktail fruité alcoolisé mais s'aperçoit de l'arrivée de son amie,  et l'étreint.  Un serveur dans son costume blanc recule pour  laisser passer Kaya, au dernier moment il écarte son plateau argenté sur la paume de sa main. Ravie d'être à destination Kaya dépose ses affaires sur le transat ou est Devon saluant les demoiselles en maillot de bain allongeait sur le ventre et sur une serviette. 

Les genoux sous la robe étendue en cercle touche les pierres ambrées d'un chaud qui pourrait rougir sa peau,  sa main plonge délicatement sous l'eau fraiche,  l'agite en faisant de petite vague, s'en envoie sur le visage, et se rafraîchir fait du bien. En dehors  de la masse d'eau Asa  secoue ses cheveux, les place à  l'arrière,  s'approche du bord, et embrasse le dos de sa main. 

-Ta chambre va te plaire, elle donne sur la piscine. 

-Tu me gâtes.  Fera un clin d'œil. 

-Mais à ton service.   Marche en maillot short blanc moulant vers le transat, et s'essuie le visage avec une serviette. 

Little Sign ( CORRECTION ! )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant