Mexico

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10 heures 10

De la chambre du manager endormi sur le canapé la voix  grâce par la cigarette un homme vend les mérites d'une crème pour la peau. Une publicité avec un jingle insupportable retentie de la télévision. Plus loin un garde du corps celle rageuse de Bon Scott sur le  tourne-disque est la bande son de cet hôtel  puisqu'elle réveil les clients qui beugle. 

Du  hall d'entrée  Bruce en short de sport, chaussettes, lunette de soleil, un serre-tête à corne de diable terrorise les touristes qui vont au restaurant avec un extincteur qu'il a décroché du mur. Sur la Harley Devon est partie en excursion dans un club de striptease buvant des shots avec une petite partie du staff d'Oti.

Au numéro 102 accoudé à la rampe en pierre du balcon,  torse nu, jean, chevelure mi longue châtain  Mitch téléphone à sa petite amie la même depuis le lycée qui est resté à Los Angeles, et le cordon en tire bouchon souffre, force dessus.  Deux numéros plus loin dans la baignoire, les jambes luisante par l'eau, ses genoux pliés  Kaya boit son verre de vin blanc frais pendant qu'elle dessine au crayon gras sur une feuille un paysage de son enfance lors de son premier voyage à Mexico à six ans.

Ces tant-ci  la presse étale  les dominants et les dominés chez Oti. Qu'il est loin l'entente adolescente, le partage de bière, cigarette, idées de génie que l'on raconte euphorique après minuit le front gras dans un bar. Cessant de boire elle se demande dans son bain moussant si ce n'était qu'une parfaite orchestration de trois  cerveaux intelligent pour s'adapter à l'attitude de Devon. Maintenant qu'ils ont connu c'est la tempête.  Pourquoi Devon domine autant ? Qu'à t'il de plus ? L'entourage ne donne pas la chance aux trio d'être mieux perçus dans cet univers impitoyable alors Devon les sentent faible commande, s'impose en leader, se confie à Ted des futurs projets d'Oti, et sait  ce qu'il passe à l'intérieur de la bête ce qui  renforce leur haine. Asa, Bruce, Mitch ne  peuvent plus le supporter, et Kaya n'a pas envie de s'en mêler.

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4 heures

Sur le skateboard la bouche de travers un rictus d'enfant Asa fait des vas et viens dans le couloir au risque d'agacer le personnel, et les touristes. Les bras levés en croix, ses reins en arrière son torse sous le tee-shirt rouge se contracte  par cette sensation de liberté et  l'apprécie. Un homme passe la brosse sur le tapis, l'évite de justesse. Fatigué de sa nuit dernière Kaya remet  son Rebozo violet à frange sur les épaules, le châle mexicain par excellence cousu à la main par son arrière grand-mère, et que l'on se transmet de mère en fille. Son dos sur la porte de sa chambre Kaya fume.

D'hôtel en hôtel ses amis reculent l'heure du coucher puisqu'ils ont des possibilités d'ouverture illimité leur permettant d'accéder à tout en un claquement de doigts. Pour Oti rien n'est inconcevable. Qu'il est malheureux que ces jeunes qui tombent dans les Quaalude, poussent les limites de leur corps qu'il croit invisible.  La jeunesse une excuse pour réclamer le pardon de ceux qui les croises  quand ça dérive, après tout ils ont gentil ce n'est pas leur faute, ce n'est pas grave si  les flammes dans l'âtre brûlent.

L'Enagua une longue jupe évasée exagérément coloré assortie à un chemisier à manches courtes noué sous les seins brodé de pétales, le talon de ses pieds nus tapote sa porte et frotte ses paupières  aux veines bleutées.  Un client sort de sa chambre les croises sans rien dire pour se précipiter au bar remplir son gosier. Toujours sur la planche rugueuse Asa  s'accroupit aux pieds de son  amie attrape la pointe de ses cheveux tombant jusqu'à ses fesses  mais c'est le moment qu'a choisi Devon pour revenir.

-Les jeunes, buenas noches. * Que personne ne me réveil avant quatorze heures.

-Asa, va au lit ! Elle a besoin de se reposer.

-Pas encore. Le cerveau est en manque de sommeil Asa baille mais n'y tient pas compte.

Dépose sur le dos de sa main une ligne de cocaine se penche  pour sniffer. Ce qu'Oti s'autorise  Kaya n'en peu déjà plus, Asa veut s'amuser avec elle et l'abus de drogue change radicalement son comportement. Un coup il fait des concours de beuverie dans un bar, montre son cul à un photographe, vomit sur les pneus de la Chrysler.  Kaya craque  claque fermement sa nuque et retourne dans sa chambre.

-Tu m'ouvres ?! Asa en a marre d'être planté devant.

-Putain, arête la défonce et dort. Pousse son ami sur le lit qui reste  habillé.

Dans sa tête il traverse le  Sunset Boulevard son pied sur la pédale d'accélération tout est clair, fou, l'esprit s'ouvre, sa vue panoramique s'élargit, dépasse les panneaux,  feux,  bars, boîte de nuit au néon criard, panneaux publicitaire, les gens sur les trottoirs, et s'écroule à l'aube. 

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Le lendemain

Les chambres sont  sans dessus dessous. Après leur départ les femmes de ménage vont adoucir les dégâts,  tout remettre à neuf, tandis que  de nouveau meuble  remplace les anciens et  le manager prévoyant signe un chèque.  La petite distraction de la nuit on démoli Oti qui avance à  pas lent, cherche où s'asseoir mais à  l'aéroport le vol est prévu pour quinze heures et ils ont en retard, ce  qui n'arrange rien pour passer Kaya donne des coups de sac aux paparazzis lorsque l'un d'entre eux s'approche trop prés.

Les fauteuils de l'avion Kaya se prélasse, les cernes sous les yeux voilé par les verres de ses lunettes de soleil elle dort.  Enfant dans la maison elle jouer à cache-cache avec ses parents, les épuisée par son énergie, adolescente n'aimait pas qu'on coiffe ses cheveux, dise comment s'habiller, fuguer  en boîte de nuit et se coucher sur un banc. Les policiers la ramener chez  elle malgré ses protestations. Une enfant  aimer par tous, même si c'était une  incorrigible entêtée se moquant de l'école et du diplôme.

-J'ai soif ! Devon lève son verre sans porter attention à la serveuse. 

Irritée par son besoin d'être un connard, un roi qu'on le  respecte Kaya donne un coup de sac sur le crâne de Devon pour être impolie avec la serveuse qui n'est pas son esclave, et malmène ses cheveux en les tirant vers l'avant.

-Qu'est-ce qui t'arrive, bordel ? Se recoiffe, c'est un maniac de la coupe parfaite qui a peur de vieillir et de se déplumer. Tu as craqué ou quoi ?

-Tu m'emmerde ! Soulève son sac le tape. 

Le manager, garde du corps ne bouge pas, sont sourd, quand à Mitch, les frère ils  dorment le visage en arrière.

-Je vais me lever ! Croyant l'effrayer.

-Tu me gaves avec ton attitude de prince qui se la raconte. Soit respectueux avec les femmes. Bon sang ! Son poing s'applatie sur Devon part dans les vapes la bouche grande ouverte comme ça ils seront pénard  tous le trajet.

Elle lève son majeur et boit son verre.

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Bonne nuit. *

Little Sign ( CORRECTION ! )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant