D'abord, pardon pour le retard.
J'ai vraiment galéré à écrire le dernier chapitre. C'était pas comme le Profecoeur, où j'avais déjà écris le final dès le début.
Là, je ne savais pas quoi faire pour clôturer ce slow burn qui m'a fait passer par toutes les émotions. Je m'y suis mise sur plusieurs jours, mais quand ça veut pas... bah ça veut pas !
Je suis finalement contente du résultat et j'espère qu'il vous plaira ❤️— Tu es sûre que ça va ? La voix de Tonío me fait relever la tête.
Bien sûr que non !
Il vient de me dire qu'il avait torturé huit personnes, mais que malgré ça, Nikolas est toujours introuvable. Je reste dans mon mutisme alors qu'on marche le long des rues du centre-ville de Bilacity. Cet endroit me change de l'Italie et même de New-York. On peut sentir l'odeur iodée de l'océan, le soleil fait un bien fou et les gens semblent plus décontractés. C'est assez marrant de se dire que nous allons rejoindre nos amis à la sortie de la fac.
Le grand bâtiment se dessine, et les lettres "Spikeview" inscrites dans le marbre blanc avec.
— Oh bon sang !
Dan est le premier à ranger son téléphone dans sa poche et venir nous voir, il me saute même dessus et secoue le sommet de mon crâne.
— Tu nous a manqué Gaby !
Je lui rends son étreinte alors que Tonío tousse.
— Et moi, non ? Mon mari fait son plus beau sourire avant de se mettre à rire.
— Est-ce que le grand blond baraqué t'embête ? Lance un autre blond aux cheveux hirsutes en traversant la grille de leur université.Lindon m'embrasse le sommet du crâne. Ils ont quoi avec mon crâne, bon sang ? Et il check Tonío. Rapidement, nous sommes rejoints par Lara, en uniforme de pom-pom girl rouge et noir, une main manucurée sur la lanière de son sac de sport et Sarah, une jupe à carreaux vert contrastant avec sa peau pâle et des mitaines.
Elles m'ont manqué !
C'est plutôt drôle de voir comment notre petit groupe attire le regard, alors on se décale sur un côté de l'entrée, attendant le dernier membre du groupe.— Prête pour demain ? Demandais-je à Lara.
— Pas du tout ! Je n'arrive pas à réaliser, on doit continuer à se cacher ici et voilà qu'on va se marier !
— Et l'administration ?
— Par sécurité, je garde mon nom jusqu'à l'obtention de mon diplôme.Je le comprends.
Alors que nous sommes en train de parler de ma promotion chez Aubade, le visage de Lara se tourne en direction de la grille, comme par instinct. Julian arrive, un costume noir rivalisant avec son humeur et il vient nous rejoindre en serrant la main de Tonío. Lui et Lara ne s'embrassent pas, mais il faudrait être fou pour ne pas voir le regard brûlant qu'ils échangent.— Allez, par pitié, on se casse d'ici, lance Lindon en attrapant Sarah sous son bras.
Quelques minutes plus tard, la voiture de nous avons loué arrive dans une allée de gravas, dévoilant une énorme maison face à la mer.
L'océan.
Cela fait des lustres que je l'ai pas vu.
En sortant, Tonío m'explique que c'est la villa que Julian et Lara ont louée pour le mariage. Nous y avons une chambre.La demeure est splendide. Un style méditerranéen, donnant l'impression de régner sur les flots. Les baies vitrées laisse une vue imprenable sur la mer. C'est moderne, sans trop en faire.
Tonío regarde comme moi la beauté de l'édifice et croise les bras.
— Honnêtement, je pense que Julian l'a acheté.
— Cette maison immense ?
— Ouais, j'en suis certain, tu trouves ça trop moderne n'est-ce pas ?
Je hausse les épaules.
— Je trouve ça magnifique.
— Pourtant, tu ne pourrais pas y vivre.
Je lève les yeux au ciel. Il me connaît trop bien.
— Lara et Julian ? Si. Moi ? Il me faut de la pierre, et où est-ce que je mettrai Biscuit ici ? Ou Abby ?
Mon cœur se serre à ce rappel. Ils me manquent tellement.
— Abby va arriver en fin de semaine, et pour Biscuit, je fais mon possible mio sole.
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Le Motesine
RomanceTonío Motesine n'a qu'une mission : surveiller Gabrielle De Luca, la fille du parrain de la Cosa Nostra. La rouquine New-Yorkaise vit dans l'anonymat depuis trois ans, pensant que tout le monde ignore où elle se trouve. Alors, quand on la menace e...