38 - Faïence passionelle

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Quatre chapitres ce soir : chapitre 4/4 ! Pensez aux étoiles pour chaque svp 🦋

Attention chapitre comportant des scènes explicites ! 🌶🌶
À écouter avec Cravin' de Stileto quand cet emoji s'affiche : 🦋.

— Quoi ?
— Montre-moi que tu m'aimes Tonío Motesine ou disparais.
— Sole moi, on ne peut..
Je mets mes doigts sur sa bouche.
— Prouve-moi que tu m'aimes.

Ses yeux sombres me détaillent, il m'étudie sans un mot. Je n'ose pas détourner les yeux, je veux savoir ce qu'il prévoit.

Quelque chose se brise en lui. Son self-control. Sa part gentleman.
Ses mains viennent encercler ma taille et il me plaque contre lui d'un coup. Ma poitrine s'écrase contre son torse et comme un affamé, il vient poser ses lèvres sur les miennes.

Ce n'est pas doux.
C'est brutal.
Une déclaration passionnelle.
Il me marque, me fait sienne.
M'impose ce qu'il vient de m'avouer.

Il m'aime.

Sa langue me réchauffe, son odeur m'enveloppe, les papillons de nuit éclatent dans mon ventre comme un feu d'artifice. Je n'ose à peine respirer, je me laisse consumer, brûler dans ses bras.

Il m'aime.
Il m'aime.

Le sang pulse dans mes veines, ma tête s'éveille, mon bas-ventre se transforme en une boule de feu qui ne pourra jamais s'éteindre.
Comme impatient, sans lâcher mes lèvres, il glisse ses mains sous mes cuisses et m'oblige à lui entourer la taille. Je sens toute son érection et je me lèche les lèvres à l'idée de la voir de nouveau.
J'ai tant besoin de lui. C'est si bon, si jouissif, si fiévreux, que des larmes picorent mes joues. Elles tombent tant je suis heureuse.

Il m'aime.
Mon époux m'aime.

Redis-le, dis-je en me séparant à contrecœur de ses lèvres, pour revenir aussitôt le goûter.
Quoi ?
— Redis qui tu m'aimes.
Il sourit contre ma bouche, m'arrachant un gémissement quand il éloigne son visage, me regarde intensément et glisse son nez le long de ma joue jusqu'à mon oreille comme il sait si bien faire.

— Je t'aime Gabrielle Motesine.

C'est trop. Trop pour moi. Trop intense. Trop réel.
Même dans tous mes fantasmes, ce n'est pas aussi beau.
Mes mains se baladent sur son corps, je le découvre, essayant de me battre avec les boutons de cette foutue chemise qui ne veut pas s'ouvrir.

— Je dois sentir ta peau, soufflais-je, le corps en feu.
Lui non plus n'arrive plus à se tenir, ses doigts pressent, caressent, implorent chaque partie de mon corps, il m'oblige à enlever mon pantalon, et rapidement, je suis en sous-vêtement sur un Tonío assis, qui déchire sa chemise par impatience, les boutons virevoltent dans toute la chambre et s'évanouissent sur le sol. Je ris et il m'accompagne. Nous sommes insatiables, tout ce que je veux, c'est lui. Me faisant sienne pour de bons.

Rapidement, il est au-dessus de moi et m'embrasse d'une manière qui me fait tourner la tête. Je lui rends chaque baiser, ne sachant plus vraiment comment je m'appelle. Je passe mes mains sur ses épaules, et je ne sais plus vraiment comment, je me retrouve sur lui, le déshabillant complètement, il est sur les genoux, et sa verge se dresse entre nous, elle pointe vers mon nombril. Mes tibias sont sur la couette, et ses mains sont sur mes fesses.
Le regard qu'on échange veut tout dire.
Il n'y aura aucun retour en arrière et aucun de nous ne fera l'effort de le faire.

🦋🦋🦋 : Cravin' de Stileto

Tu es sûr ? Dit-il en s'alignant avec moi.

Je l'embrasse comme réponse et me surélève pour grimper sur lui, je sens son glan toucher ma fente et doucement, très doucement, je m'abaisse sur lui, la piqûre de la douleur me fait serrer les dents, fermées les yeux et gémir en même temps. J'y vais lentement, centimètre par centimètre, mais j'ai l'impression d'être coupée en deux. Une sensation aussi piquante que jouissive. Doucement, je m'abaisse complètement sur lui, jusqu'à ce qu'il soit tout au fond de mon ventre, que le dos de mes cuisses touche les siennes.

Le MotesineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant