39 - Annonce distincte

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C'est un tout petit bonus pour l'attente, je préviens ! Vous en aurez deux dimanche ou lundi 😄

Tout se passe dans un brouillard de sueur, d'orgasmes, de langues et de deux corps emboîtés comme un seul. Nous sommes heureux que nos invités ne soient plus dans le manoir, même Sergio et Marysa ont fini par nous laisser tranquilles après que Marysa ait surpris Tonio en train de prendre son petit-déjeuner.

Et par petit-déjeuner, j'entends entre mes jambes sur le bar de la cuisine. Ils nous laissent notre nourriture devant la porte d'entrée pendant qu'on profite pleinement de notre lune de miel. Et par lune de miel, j'entends beaucoup de sexe.

Beaucoup, beaucoup de sexe.

Quand ce n'est pas contre la rambarde de la terrasse, c'est contre un tronc d'arbre dans la forêt après avoir promené les chevaux. Quand ce n'est pas dans la douche à chaque réveil, c'est dans le lit, sur le sol ou bien sur les tapis dans la salle d'entraînement. J'enchaîne orgasme après orgasme, beignant dans une quantité de sperme incroyable. Nous avons également fêter Noel, avec du champagne et beaucoup de crème de marron. Il a gagné son pari. Je l'ai supplié avant noël. On mange, rit. On ne s'est pas occupé une seconde de nos responsabilités envers le cartel.

Pour rattraper le temps, on le rattrape.

— Merde, tu es le meilleur dessert de ma vie. Tonío relève sa tête et libère mon entre-jambe à bout, je récupère à peine mes émotions de l'orgasme qu'il vient de m'offrir avec sa langue, qu'il se redresse, amène mes jambes sur ses épaules et me pénètre d'un coup de reins. Ses doigts se crispent sur mes cuisses et il grogne.

Merde putain, je ne m'en lasserai jamais.

Des gouttes de transpiration perlent son torse, j'ai une magnifique vue sur son ventre ciselé et la ligne de poils blonds qui descend le long de ses abdos pour disparaître derrière ma toison. Il me donne des coups de reins qui me font voir des étoiles. Je gémis, me cambre pendant que ma poitrine douloureuse monte et descend en rythme avec ses mouvements. Bon dieu, c'est trop bon.

— Tonío, merde, c'est trop bon.

Ses ongles s'enfoncent dans ma chair, mes mains tiennent fermement la table de la cuisine. Dans nos mouvements saccadés, le verre de vin que je buvais se renverse sur le tapis, mais on en a que faire. Tout ce qui compte, c'est nos corps qui s'entrechoquent.

Putain, gronde-t-il, dis-moi à quel point ma femme aime se faire baiser par ma queue.

Il me relève les hanches de manière à changer d'angles, il touche un point qui me fait monter l'orgasme d'un seul coup, j'acquiesce en gémissant. Il accélère la cadence et je jouis. Suivi de près par lui qui se vide en moi pour la centième fois en trois semaines. Il penche la tête en avant, essayant de reprendre son souffle en me caressant les jambes.

Bordel, chaque fois, c'est meilleur, c'est possible ? Marmonnais-je, à bout de souffle.

Il se retire de moi, m'arrachant une plainte et se lève de toute sa puissance pour enlever le voile plastique remplit de sa semence. Nous nous protégeons depuis notre première fois, ce jour-là, j'ai pris la pilule du lendemain. Un bébé dans notre monde est impossible, nous en avons bien conscience.

Je me mords la lèvre avec envie en le voyant comme ça.

Tu vas me tuer à me regarder ainsi sole mio.

Il attrape son verre de vin qui, lui, est encore sur la table et non sur le tapis et s'en abreuve d'une gorgée. Bordel. Je me redresse, lui embrasse mon tatouage sur le cœur et disparaît dans la cuisine en tenue d'Eve.

Le MotesineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant