Chapitre 73

161 8 4
                                    

Point de vue d'Alexandre :

- La première chose à faire c'est de savoir ce que t'as fait ce week-end.

Je me suis mis à dos l'Univers entier à cause de ces deux putains de nuits dont je n'ai aucun souvenirs. Giovanni me fait la gueule, Lahina me parle plus. La seule personne qui me reste c'est Damien, le dernier qui m'a vu quand j'avais encore toute ma conscience, ou du moins, une partie.

- Je me sens gêné, vraiment. Je n'aurais jamais pu lâcher tout le monde comme ça. Je ne suis pas... toi.
- Ah ouais ? Franchement, c'est super sympa. Sachant que je suis le dernier être humain qui veut bien te venir en aide.

Il se lève du canapé mais je le retiens du poignée.
- Non. Reste. Je suis désolé. Je voulais dire que t'es habitué à ce genre d'histoire. En ce qui me concerne, la dernière fois, c'était à la fac.
- Tant mieux. Parce que maintenant c'est sûr que cette fille a dû glisser un truc dans ton verre.
- Je l'aurais remarqué quand même. J'étais défoncé, pas aveugle. On ne s'est jamais quitter, elle aurait pas pu le faire dans mon dos.
- Dans ce cas, ça veut dire que t'étais d'accord.
- Quoi ? Mais non. Jamais. Tu crois que je suis fou.

Le beau brun me sourit de toutes ses dents en buvant dans son frappé au caramel.
- Faut croire que si. En plus, tu volais déjà bien haut quand tu m'as laissé sur la piste pour elle.
- J'ai volé encore plus haut après.

Nous rigolons un instant mais je me reprends bien vite. C'était pas le moment.
- Ah bah c'est vendu mon pote. En une phrase. Elle t'a pris par tes couilles.
- T'es vraiment dégoûtant.
- Ouais mais c'est vrai. Au moins, maintenant j'ai une preuve que t'es hétéro.

La vibration de mon téléphone sous mon fessier gauche nous interrompt. Gio. Je pensais qu'il ne me rappellerai plus jamais.

- Ouais je-
- Viens ici Alexandre. C'est important.
- Euh... Wouah. Soupirai-je. Bonjour, ça va. Tu connais ?
- Ton état et ce que tu fais de ta vie ne m'intéresse plus. Si je t'appelles, c'est simplement pour Lahina. Tu l'as laissé complètement larguée avec ses préparatifs. Elle a besoin de toi. Pas moi.

Je raccroche énervé. Une enflure vraiment celui-là. Malgré tout, je quitte mon siège en tâtonnant les clés de la voiture dans mes poches.
- Je te laisse. On parlera de ça une autre fois.
- Je présume donc que tu vas cacher ça aux autres.
- Ils sont déjà tous remonté contre moi. Si en plus, je leur dit que je ne me rappelle pas de ces deux derniers jours ni avec qui j'étais. Ça va empirer.
- D'accord. Appel moi.

Avant de quitter définitivement la terrasse. Je lui fait un signe de la main en lui disant :
- Crois moi je compte bien retrouver cette fille pour lui demander des explications. Et peut-être aussi des excuses. Elle m'a traité de psycho.
- Elle a pas tord.

Je lui fait un doigt puis je rejoins ma voiture. J'arrive finalement à la 11ème avenue de la grande armée, au BISTRO DE L'ARC. Une adresse que Gio a eu l'amabilité de m'envoyer.
Dès que je sors ma tête de l'encadrement, j'aperçois Lahina dans sa robe bleu sur la terrasse extérieure avec un verre. Il n'y a pas grand monde, c'est un mardi en pleins milieu de l'après-midi. Je prends place à ses côtés mais elle ne m'adresse pas un regard.

- Je sais que tu es fâchée contre moi et je suis désolé de pas avoir été là pour commencer l'organisation.
- Je comptais sur toi, Alexandre. Dit-elle toujours sans me regarder.

Pourquoi diable quand les personnes sont en colère contre moi, ils m'appellent comme ça ?
Alexandre.
Je n'aime pas ce prénom. Il me rappelle la connotation de ma vie de famille compliqué et de la pression qui va avec.
- Je sais aussi.
- Alors pourquoi ? Pourquoi t'étais pas là ? J'ai dû t'appeler au moins un million de fois. Tu sais, j'ai l'habitude que les gens me déçoivent mais pas toi.

Vous avez atteint le dernier des chapitres publiés.

⏰ Dernière mise à jour : Aug 31 ⏰

Ajoutez cette histoire à votre Bibliothèque pour être informé des nouveaux chapitres !

Mariée de force pour sauver ma familleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant