Chapitre 20

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La peau refroidi, je grelotte, un goût de fer s'insère sur ma langue, la gorge sèche, le corps replier sur lui-même, je me sens autant givré qu'étroite. Une brûlure intense s'affecte dans mes yeux, les muscles contracter je ne peux concevoir aucun geste. C'est en ayant la vision un peu plus clair que je m'aperçois être dans une cellule. Mais pourquoi ?. Il me semble que je suis atteinte d'un trouble psychose car ce n'est pas la première fois qu'une amnésie me vient, je ne me souviens pourtant pas avoir ingurgité une quelconque substance d'alcool

La pièce est glacée, totalement vide, les mûr en métal dépourvu de fenêtre. Bien que consciente que je ne pourrais m'enfuir d'ici. J'appel à l'aide mon stupide instinct humain en tapant contre la porte avec l'espoir qu'un être charitable vienne m'ouvrir et me faire déguerpir de ce lieu. J'ai beau frapper .. personne. Je me réduis à me rassoir plus bas que terre, l'âme en vrac, je déteste être enfermée je suis à deux doigts de virer à la claustrophobie.

Des larmes d'angoisse perlent mes joues, ce n'est pas le moment de faire une crise, ça remonte il y a longtemps les fois où je me suis retrouver blanche comme un linge face au lit vide. Un suffoque que je n'ai pu retenir s'exerce. Hélas je n'arrive pas à calmer mon souffle, mon coeur palpite à une vitesse folle contre ma cage thoracique

Calme toi tout va bien se passer
Ce n'est qu'un mauvais cauchemar

Malgré mes encouragements je ne parvient pas à ralentir mon rythme cardiaque, l'air se comprime de plus en plus, tout devient flou et de moin en moin visible. Je n'ai pas en ma possession mes cachés qui m'aidait dans ce cas d'extrême urgence.

Maman, óu es-tu ?

Elle n'a jamais été là de toute façon

Je suis seul, seul et sans personnes, comme ces nuits-là. Où je pleurais, que nul ne venait me consoler, j'étais égal à une fontaine d'eau, mon cœur était assailli par une agonie profonde que je prononçais à travers l'inondation liée d'origine par mes yeux rougis de sanglots. Exactement ce qui m'arrive, mais je n'ai pas le droit de ressombrir dans cette folie trop malsaine, c'est une partie noir de ma vie que je ne souhaite pour rien au monde, revivre

Mon cerveau est en trans, je ne me rappel de rien, absolument rien, peut-être s'agit-il d'une amnésie antérograde: une réaction de défense du subconscient, empêchant de fixer des souvenirs après un traumatisme insupportable, généralement des flash refont surface au bout de quelques jours, sauf que je ne peux pas attendre tout ce temps, du temps je n'en ai pas. Il faut que je me sorte d'ici et au plus vite. Comment ? Cet endroit est complètement blindé, pas d'issue de secours, juste une porte et rien d'autre, en plus fermé à double tour

Piégée, je pose ma tête contre mes genoux recroquevillé, je fredonne une mélodie pour rassembler un semblant de courage face à cette situation foireuse dont je ne connais même pas les raisons, je ne sais jamais comment je peux atterrir dans des pétrin pareil, comme quoi c'est toujours ce qui n'ont rien demandé qui subissent le plus. J'étais dans une voiture des écouteurs aux oreilles, attendant d'arriver vers ce qui me paraît un changement radical, puis plus rien. Est-ce possible que ce n'est rien d'autre à part le fruit de mon imagination débordante simulant une scène plutôt glauque.

Ou bien ai-je rejoins l'au-delà ?

Ce raisonnement n'est pas du tout plausible je doute fortement que le paradis ressemble à cela, à moins que ça ne soit l'enfer que j'ai rejoins, après tous les péchés que j'ai comis c'est tout à fait probable, je n'ai pas obtenu le salut de Dieu.

Quelle absurdité je raconte encore ? Je suis totalement en train de délirer, oui, ses idées sinistres me ressemble peu. Je frotte énergiquement les bras dans l'espoir de garder une température corporelle stable, mes yeux divagues au plafond, combien de temps suis-je restée ici ?.

Mariée de force pour sauver ma familleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant