Point de vue Alex
Miami, Rio de Janeiro, San Francisco...
Ils pourraient être n'importe où, aucune chance de les retrouver. Ça on l'a bien compris. Encore faut-il que nous soyons dotés d'un mental assez fort pour accepter cette réalité bien triste.
Je relève les épaules de mon ami tandis qu'il s'agrippe à moi. Je suis la seule personne qu'il lui reste, les autres sont tous partit. Giovanni... Maintenant dépourvu de toute trace de lucidité, il bafouille des mots incompréhensibles. Depuis peu, il enchaîne les bouteilles, bois comme un taudis, se déchaîne à n'en plus finir entre paquets de cigarettes et pute de tout genre. Il est arrivé à ce stade de sa vie où seules ces activités indécentes l'empêchent de devenir complètement fou. Il lui permettent d'oublier, de fuir... puisque c'est l'unique solution.
Néanmoins,
Rien ne semble atténué sa peine qui, au contraire, s'accumule au fils des jours- Elle ne va plus jamais revenir hein ?
Je regarde fixement Gio qui vient de prendre parole. Ses mots me blesse parce que je n'ai aucune réponse à sa question. Moi-même je l'ignore donc je garde silence. Giovanni est devenu si fragile... J'ai l'impression qu'un simple geste, une parole déplacée pourraient le briser au point de non-retour.
- Je ne sais pas. Repondis-je finalement. Mais s'il te plaît, ne te fais pas plus de mal en buvant comme tu le fait. Ça te fait plus souffrir qu'autre chose. Je...
Je serre ses épaules.
-.... La pleurer ne la fera pas revenir
- Simplement parce que des regrets ne la feront pas revenir que je n'ai pas le droit d'en ressentir ? Pas le droit de la pleurer sous prétexte que ça ne sert à rien ? Mesure tes parole Alex. Dois je te rappeler que je suis moi aussi un humain !
Il se détache de moi en me fusillant du regard.
- J'ai le droit de regretter sa présence autant que je le veux ! J'ai le droit aussi de ressentir chacune de mes émotions sans avoir à me retenir ! Et même si ça me fait du mal... Alors je t'interdis de me demander ça. Désolé mais je ne peux plus faire semblant d'aller bien. Peut-être que toi tu le peux encore mais plus moi. C'est fini j'ai rendu les armes.
Giovanni lève les mains en l'air accentuant ses propos. Il s'apprête à quitter la pièce sans moi quand son état le rattrape bien vite. Il chancelle. Je le rattrape à temps lui privant d'une chute à plein ventre sur le plancher.
- Pardon. Ce n'est pas ce que j'ai voulu dire. Tu as parfaitement raison, tu peux faire ce que tu veux.
Comme je l'ai dit, il est devenu très susceptible. Je ne sais plus du tout comment m'y prendre avec lui. Un rien pourait le faire rentrer dans une colère noire c'est pourquoi je suis maladroit dans la façon de lui faire comprendre que c'est grâce à cette peine, à cette rage qu'il ressent aujourd'hui que Giovanni pourra retrouver Lahina. Mais il est bien trop ombrageux en ce moment pour s'en rendre compte.
- Je ne t'en veux pas. Je te demande seulement de me laisser une petite pause.
- Promet moi juste de ne pas abuser avec la boisson d'accord ?
- Peut-être. Fait venir Cathy s'il te plaît.
Je souffle. Il est irrécupérable. J'avais presque oublier qu'il n'était pas sobre. Malgré tout, je fais ce qu'il me dit. Si pour lui faire une pause signifie faire des cochonneries avec n'importe qui alors soit. J'appelle sa bien-aimé avant de les laisser à leur occupation. Je sors de la boite de nuit dans laquelle il s'est échappé en douce. J'ai essayé de l'en dissuader bien-sûr Gio n'en fait qu'à sa tête. Après les révélations d'Alba hier, ça a été le choc. Nous sommes rentrés à la Villa sans un mot sous l'air satisfait de cette trainée d'Alba. Cette dernière que Damien et moi avons d'ailleurs eu l'honneur d'enfermer à double tour dans la cave.
Tandis que Giovanni pour notre grand étonnement, s'enfilait bouteille sur bouteille. Il avait eu le temps de ramener une pute avec laquelle je l'ai surpris dans son bureau entrain de faire des conneries.
VOUS LISEZ
Mariée de force pour sauver ma famille
RomanceLoin de moi l'idée de mariage surtout lorsque celui n'était pas sans contrainte. Cela dit. Comme puis-je refuser si l'existence même de ma famille était mise en jeux ? La vie de mes chers parents était sur la sellette. Je devais dire adieux à cette...