Mariée de force pour sauver ma famille

Chapitre 62

Une erreur.

2 semaine plus tard

Point de vue d'Alex :

- Alexandre faudrait que je te parle de Lahina.

- Oui quoi ?

- Ça faut quelques jours qu'elle n'arrête pas de me prendre la tête pour un oui ou pour un non.

- Que veux tu ? Ce sont les femmes en général qui font ça. C'est une question d'adaptation.

- Non. Là c'est trop. Je te demande d'en parler avez elle pour voir le problème.

- Pourquoi moi ? C'est toi son mari.

- Tu sais bien que je suis pas doué pour ce genre de chose. Et puis elle est plus à l'aise en se confiant à toi plutôt qu'à moi.

- Je vais voir ce que je peux faire.

Je me lève en râlant du Transat sur lequel j'étais posé afin de rejoindre la chambre principale. J'y entre sans toquer. Un peu étonné de constater le lit vide, je dis :

- Lahina ?

- Oui ! Répond une voix venant de la salle de bain

- Je peux entrer ? Demandai-je en-y pénétrant dore et déjà.

En observant la scène devant moi, je reste planté devant la porte d'entrée comme un piquet : Lahina accroupis au toilettes vomissant ses tripes à l'intérieur. Je me précipite vers elle pour lui tenir les cheveux.

- Qu'est-ce qui t'arrive ?! Hurlai-je, paniqué.

- Je ne sais pas. Depuis le Party de la dernière fois, je vomis presque tous les matins. M'explique Lahina en régurgitant une autre tournée.

- Bouge pas, j'appelle un médecin.

- Non ! Crit-elle en attrapant mon téléphone que je viens de dégainer. Si tu le fais, ça va inquiéter Giovanni et je ne veux pas.

- Pour ta gouverne, ça l'inquiète déjà. Apparemment tu n'arrêtes pas de piquer des crises pour tout et pour rien.

- Il a pas dû supporté ce que je lui ai demander hier. Soupire Lahina.

-  Tu lui a dit quoi ?

La belle brune attrape une brosse à dent. Face à son reflet, elle commence à nettoyer sa bouche sous mes yeux intrigués.

- Je lui ai dit de me préparer des spaghettis au bolognaise vers 3h du matin. Mais comprend moi j'en avais vraiment envie.

Elle se rince le visage. Sans pourvoir ma retenir, je pouffe de rire. Rien que d'imaginer Gio cuisiner pour quelqu'un, c'est à mourir de rire. J'ignore même si cette idiot sait cuire un œuf

- Il a refusé donc je suis partis dormir dans le salon. Continue Lahina. Et c'est pas plus tard, j'entend le bruit d'une poêle entrain de frire.

- Nooonn il t'as vraiment préparé des pâtes ?

Je n'y crois pas.

- Oui mais je n'en voulais plus alors je ne les ai pas manger.

Ça y est, c'est le fou rire générale. Je me tiens le ventre tant c'est insupportable Mon rire résonne en écho dans la salle de bain. Dire qu'elle le raconte de façon si naturelle, elle ne s'imagine pas l'hilarité de la situation.

- Lahina t'abuses ! T'es sûr que c'est pas à cause de tes... tu sais ?

Ah c'est gênant.

- Non, non. Bafouille t-elle, honteuse. Ce n'est pas ça. C"est sûrement un mal de ventre passager, j'ai l'estomac fragile. Ça m'est déjà arrivé avant t'en fais pas.