Chapitre 36

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Point de vue de Lahina :

Cela fera quatres jours depuis le dîner avec les amis de Giovanni, durant ce temps, j'ai pu largement me familiariser avec le Portugal, je suis épanoui, je ne me morfond plus sur mes échec du passé, je s'amuse comme jamais je n'aurais pu le faire à Paris . J'aimerais rester ici toute ma vie... mais j'aimerais aussi élargir mes horizon, me focaliser seulement sur ce pays, serait passer à côté d'autres aventures geniaux .

Il est midi passé, sauf que je ne compte pas encore manger, Non, ça suffit !. Ce matin, je suis persuadée  d'avoir pris 2 kilos en plus de ce que j'ai déjà pris . C'est affligeant... affligeant mais libérateur. Ici je peux manger à ma faim, sans penser aux conséquences. Je descends au taquet pour une nouvelle expédition, qui est une promenade au bord de la mer. La plage est à 5 minutes de la Villa, comparé àu centre ville qui lui est à 20 minutes .

Malgré que je sais qu'il ne faut absolument pas que je quitte la maison sans escorte, je franchis la porte pas le moins du monde affectée par ma désobéissance. Que pourrait-il m'arriver de toute manière ? Je n'ai plus dix ans, j'ai le droit d'aller où je veux sans que quelqu'un n'est à me surveiller. Puis ce n'est pas comme si c'était loin, je vais juste à la plage, à pied comme toute personne normal.

Je veux retrouvé une liberté total, juste le temps d'un instant...

Déjà bien informer sur le lieu où je dois me rendre, j'avance convaincu de la direction que je prends . Sierge m'a livré tout ce que je devais savoir sur les côtes du Portugal, assez pour que je sache l'emplacement de la mer. A croire que c'est lui qui m'a mis la puce à l'oreille. Je n'ai emmené avec moi qu'un chapeau et des lunettes de soleil. Je reviendrai dans moins d'une heure, juste histoire de profiter du soleil .

Lorsque j'entend les bruits des vagues, je suis tout de suite assurer d'être sur la bonne voie. Puis finalement, le paysage de la mer et du sable, se dessine et va droit dans ma ligne de mire . Ni une ni deux, je cours comme une chèvre vers les lieux, faisant foldinguer mes sandales à plusieurs mètre de moi.

Dieu merci je suis pas si empoté au sens d'orientation.

Je sens les grains de sable chaud me brûler les plantes des pieds, le soleil éclatant qui passe à travers mes lunettes, la brise marine qui vient chatouiller mes narines et fouetter mes cheveux n'importe comment . C'est une sensation auquel je ne pourrais sans doute plus me délecter. Je ne saurais dire combien de temps n'ai-je plus vu l'océan, une éternité .

Comme un enfant qui a reçu son cadeau de noël, la grandeur de mon sourire atteint la Chine. L'eau salée caresse mes orteils . Je reste là, tel un piqué, les bras baillant, en extase devant ce spectacle épatant

- tu n'a jamais vu la mer ?

Je me retourne brusquement après ces mots. Giovanni . Qu'est-ce qu'il fiche là ?.

- euh... plus depuis longtemps. Lui dis-je, et toi ?

Sa froideur et sa sombre attitude ne colle pas avec le décor lumineux et chaleureux du paysage, mais ce contraste lui va comme un gant. Il est beau à  en faire damer des Dieux.

- plus depuis que je travaille à la société .

Je ne m'attendais à ce qu'il me réponde avec autant de franchise, je pensais qu'il allait me remballer comme il a tant l'habitude de le faire avec d'autres .

- ça... ça ne doit pas être facile de toujours travailler au point de ne plus avoir du temps pour sois .

- ce n'est pas comme si toi Lahina tu ne travaillais pas acharnée au bar Acqua de la Rosa .

Mariée de force pour sauver ma familleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant