Chapitre 35

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Un nouveau jour se lève après une première nuit dans cette villa. Aussi pour la première fois depuis longtemps, j'ai dormi comme une reine. Pas un seul cauchemar n'est venu troubler mon sommeil, c'est une délivrance... comme promis, aujourd'hui, je compte découvrir Portugal sous toutes ses coutures. Il fait beau dehors, le jour idéal pour sortir.

J'arrête le jet d'eau chaud où je me suis délaissée depuis une trentaine de minutes. À présent enveloppée dans une serviette propre, devant la glace, je me contemple. Mes cheveux tombent en cascade sur mon dos, s'arrêtant au milieu de ma colonne vertébrale. Mes yeux plus gris qu'à l'accoutumée transperce le vert habituellement profond de mes iris . J'examine alors mon corps encore victime de quelques égratignures. Ici et là. Presque invisible .

Je me hâte de les avoir officiellement disparaître de ma peau . Ces marques... Ces marques me rappelle que je ne dois plus jamais, au grand jamais céder à la folie . Parce que mes actes ont des conséquences. Ça aurait pu être pire si, ce jour-là, Alex n'était pas intervenu . Dieu seul sait à quel point je le suis reconnaissante. Sur le moment, son intervention m'a paru telle une malédiction, quelque chose qui m'a empêché d'arriver à bout de mes intentions. Mais.... au jour d'aujourd'hui, je sais que c'était une bénédiction, que sans ça, la lutte n'aurait été que plus difficile .

Je me dirige vers le dressing de ma chambre. J'opte pour une tenue légère en raison de la chaleur accablante à l'extérieur. Un of shoulder blanc manche longue qui couvre mes bras, accompagné d'un pantalon Palazzo rayé aux textures marron avec des sandales à lacet .

Prête, je sors de la pièce, mon sac suspendu à mon bras. Je me suis maquillée les yeux d'un mascara qui a allongé davantage mes longs cils et d'un rouge à lèvre bordeaux au lèvre. J'ai décidé de garder mes cheveux lâchés afin de les sécher à l'air libre .

M'appretant à m'en aller par la porte d'entrée, un objet sur la table basse du sallon attire mon attention, je m'approche. C'est une carte de crédit avec un bout de papier inscrit dessus le code . Je la saisie pour l'enfoncer dans mon sac. J'en aurais forcément besoin .

Assise sur le siège de la voiture, j'attend patiemment que le chauffeur rejoigne le volant. Sierge. J'avais contacter le numéro sur la table de chevet . Apparament c'est lui, l'individu destiné à me suivre dans tout mes déplacements. Je n'ai pas le droit de me défaire de sa compagnie comme ils l'ont clairement expliquer . Si je suis à un endroit, il doit l'être aussi .

C'est quand même assez déstabilisant d'être surveiller en permanence . J'ai toujours eu l'habitude de tout faire seule, j'étais un électron libre, qui allait où il voulait sans l'autorisation de personne .

J'adorais ça, cette liberté.

Une fille de cité qui travaille dans un bar de luxe pour financer les brèches économiques de sa famille , qui n'etudiais plus , qui était un peu rebelle... et que la vie avait salement recadrer . Ma vie se résumait à une routine plutôt banale avant que je ne l'ai rencontre eux et que ma vie ne bascule de tout autour .

- où voulez-vous vous rendre madame ? Me demande le chauffeur qui, sans que je le remarque, avait déjà pris place .

- un peu partout... connaissez-vous de bons endroits à visiter ?

- hum oui... eh bien il y a l'ascenseur de Santa justa, l'Alfama, le Bairro Alto, le Chiado , Belém, de nombreux centre commercial comme le Campo Pequeno, le centre Vasco de Gama ou encore le centre Colombo .

Je réfléchis un instant, ces lieux me paraissent tous intéressant. Si le temps nous le permet, j'aimerais explorer chacun d'eux. Sinon le reste, nous pouvons le faire une prochaine fois.

Mariée de force pour sauver ma familleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant