A qui la faute ?
Peut-être la sienne. Peut-être la leur. Mais comment savoir quand personne n'ose admettre ses torts ?
Du sang, du sang partout. Le rouge s'installe ne laissant place à aucune autre couleur. Des regards tétanisés, d'autre colériques. La haine et la colère se mêlent pour ne former plus qu'un. Un mélange toxique qui a changé toute la donne. Comparé aux autres fois, rien ne passe comme prévu. C'est tout l'inverse qui se produit.
Il court autant qu'il le peut vers son ami à terre, blessé et qui coule dans son propre sang.
- T'inquiète pas on va te soigner. Ça va aller, tout va bien se passer. Lui murmure t-il alors que les larmes coulant a flot sur son visage le trahissent.
- Je ne veux pas être soigner. Je veux juste la savoir en sécurité. Alors ne t'occupe pas de moi et va plutôt t'occuper d'elle. Répond son ami à l'agonie avec beaucoup de mal.
Malgré sa réticence, il accepte. Le laissant giser au sol le temps qu'il la récupère.
Elle, seulement elle.
Il ne doit pas se concentrer sur autre chose. Que ce soit tout ce sang qui se verse ou son coéquipier entre la vie et la mort qu'il a pourtant décidé de lâcher. Il marche sans se retourner même si ça le tue. Plus en rage que jamais. Prêt à venger son clan. Au nom de son père, il se battra jusqu'à ce que mort s'en suive. Pas qu'aujourd'hui, pas que demain. Cette histoire n'a que trop de durer. Aujourd'hui est une défaite, mais demain sera sa victoire. Peu importe le temps que ça prendra mais il se vengera. Et ce jour là il sera enfin en paix car pour l'instant ........C'est la guerre.
- Ailes Noires faites vos prières. Courez tant que vous le pouvez. Suppliez le seigneur pour qu'il vous accorde son pardon car aujourd'hui vous mourrez. Et la descente aux enfers, croyez moi, sera rude.
Un peu plutôt...
Planqués derrière la façade de la propriété, Giovanni accompagné de sa troupe observe les alentours d'un œil hésitant. La demeure, aussi splendide soit-elle, semblait aussi bien sécurisée que la maison blanche. A eux seuls, ils ne pourraient pas entrer sans risquer la mort. Il y avait des gardes dans chaques recoin. Armés jusqu'au dent qui plus est.
Et pourtant... Djibril est là, dans toute sa grandeur qui avance sans crainte, sans la moindre peur. Comme s'il n'y avait pas une ordre de gardes qui pouvait l'abattre juste en face. Ses tresses volant au rythme du vent, et son légendaire débardeur qui laisse transparaître les tatouages le long de ses bras, sa peau bronzée, habituée aux températures violentes et au soleil tapant de Lisbonne en ce mois d'été bien aride. Si charmant, si provoquant. Aucune arme à priori, un simple joint qu'il fume tranquillement tandis que l'attention du monde entier est porté sur lui.
Les neufs millimètres des gardes sont tous pointés dans sa direction. Son arrivée abracadabrante n'aspire que méfiance envers l'ennemi. Mais c'est quand même, le sourire sournois et le regard fier qu'il s'arrête pile devant un des hommes, le crâne pointé d'une arme.
- Salut les gars. Commence t-il d'un air presque enfantin. Une main dans ses dreadlocks, une autre qui tient son joint à peine entamé.
- Dégage. Répond le garçon en face de lui.
Il respire l'indifférence, joue de ses airs hautains dans un effet voulu de profonde provocation. A le voir, on croirait apercevoir un lion sauvage, fort, puissant. Épris de liberté, qui ne craint rien. Djibril a vécu tellement de choses atroces dans sa vie qu'aujourd'hui tout lui semble passer dessus.
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Mariée de force pour sauver ma famille
RomanceLoin de moi l'idée de mariage surtout lorsque celui n'était pas sans contrainte. Cela dit. Comme puis-je refuser si l'existence même de ma famille était mise en jeux ? La vie de mes chers parents était sur la sellette. Je devais dire adieux à cette...