Mariée de force pour sauver ma famille

Chapitre 34

Point de vue de Lahina:

"Lately I been, I been losing sleep
Dreaming about the things that we could be
But baby I been, I been prayin' hard
Said no more counting dollars..."

Les parole de la célèbre chanson - counting stars des OneRepublic , défilent dans mes écouteurs alors que je suis confortablement assise dans un fauteuil à bord d'un jet privée qui fonce tout droit au Portugal, oui, au Portugal, la destination de notre "lune de miel" . Ça doit faire plus d'une heure qu'on plane dans les airs, ayant quitté le sol parisien vers 3 h du matin environ . Les festivités se sont terminées à minuit, nous laissons simplement le temps de retourner à la Villa pour nous changer et récupérer nos affaires avant de filer directement à Charles de Gaulle .

Dire que je suis épuisée est un euphémisme, mais je suis à la fois excitée, car il s'agit tout de même d'un voyage, un rêve de jeunesse. Alors lune de miel ou pas, je compte bien parcourir chaque parcelle de ce pays. Ça m'aidera aussi à ne pas trop déprimer. Ça devient lassant d'être toujours triste, et la meilleure façon de se changer les idées, c'est de se distraire .

Puis comme convenue Giovanni et moi feront notre vie chacun de notre côté en évitant d'être une gêne pour l'autre a-t-il dit exactement .

Je me demande pourquoi Portugal au juste ? Giovanni a-t-il de la famille là-bas ? Ou simplement est-ce un choix aléatoire ?... bon peu importe, toute exploration est une opportunité à saisir .

- madame.. madame

Une hôtesse me secoue l'épaule, elle porte un uniforme bleu roi, ses cheveux sont relever en un chignon haut, assez joli avec des yeux gris. Je retire mes écouteurs en l'interrogeant du regard .

- nous allons bientôt atterir,  je vous prierai d'attacher votre ceinture et d'éteindre votre appareil s'il vous plait

- oh biensur, biensur .

Je m'empresse d'exécuter, et m'agrippe à l'accoudoir du siège. La dernière fois que j'ai pris l'avion c'était à mes 8 ans je crois, c'était l'une de ma toute première fois. Nous sommes allés en Italie après que nous ayant économisé des mois sans relâche. Pour changer de l'autoroute, nous avons voulu aller en avion. En plus à cette époque Roberto était malade. Peut être une des dernières fois où on s'est permis un petit excès.

" madame et monsieur, nous vous signalons que nous allons bientôt atterir, veillez attacher vos ceintures et mettre en veille vos appareil électronique , la température est actuellement de 27 °, une journée ensoleillée sur les terre de Portugal, en espérant que vous avez appréciez voyager à nos côté "

On est enfin arrivé... Le voyage a duré moins longtemps que je ne le pensais . Quelques minutes plus tard, les roues de l'avion entre en collision avec le sol . Nous pouvons alors détacher nos ceintures, suivant les portes du jet qui  s'ouvrent .  Comme je peux le constater la piste d'atterrissage et gigantesque, en descendant les escaliers sous les joyeux au revoir du personnel qui nous souhaite un bon séjour. Les petits fours dans l'avion vont me manquer, c'est sûr, ils sont allés jusqu'à m'offrir du champagne.  une délicieuse extase que ma bouche a très sérieusement apprécié.

À peine descendu, un homme vêtu d'un costume noir nous accueille et se précipite pour nous éviter la charge de porter nos valises. Ses lunettes noires m'empêche de voir ses yeux et son geste n'était pas nécessaire, mais je me garde de poser des questions où ou d'opposer quoi que ce soit car il faut que je m'habitue à ce que tout nous soit donné sur un plateau d'argent sans qu'on n'ait à bouger le petit doigt.