Mariée de force pour sauver ma famille

Chapitre 33

Narrateur :

Des éclats de rire, des verres qui s'entre-choque , une ambiance chaleureuse en un jour d'été où le soleil illumine merveilleusement chaque recoin . Un jour idéal, une fête reussi. Excellent, parfait, il n'y que ses mots qu'on puisse employer pour qualifier ce mariage . On se croirait dans un conte de fée, dans un rêve, celui de toutes les jeunes filles.
Un lieu somptueux à la gloire des mariés semblant très amoureux. Comment ne pas les désirer ? Lahina et Giovanni sont à présent marie et femme, plus personne ne peut changer cela, ils sont uni devant Dieu et devant la loi.

Le luxe leur tend les bras dans cette endroit aux dimensions époustouflants . Les Salons Hoche, dans la salle Élysée. La plus grande de l'établissement pouvant accueillir plus de 600 personnes, avec un service imprenable, des petits four délicieux sur un buffet qui n'en finit pas . Comme toujours la famille Salvatera a fait les choses en grand, n'omettant aucun détail. L'orchestre "Little Sicilla" très célèbre dans le milieu a spécialement fait le déplacement, des accoutumé des musiques traditionnelles italienne qui s'occupe d'animer les invités.

Les stars du jours ont tout les deux l'esprit ailleurs, ils auraient aimer l'être tout autant physiquement. Quelle supplice pour eux de devoir masquer leur véritable émois. Voir tout ces visage attendris par le prétendu couple qu'ils forment désormais, est lassant. Enfin ce n'est pas le cas de tout le monde, quelques uns souhaitent aussi leur séparation.

Par exemple, sur Alba, la déception peut clairement se lire a travers ses traits. Ne sachant pas l'issue de l'histoire, se permet de critiquer Lahina. L'Islandaise ne la croyait pas capable de s'intéresser à Giovanni, et les événements porte clairement à confusion. Donnant à Lahina, l'image d'une croqueuse de diamants, n'ayant pas perdu un seul instant pour charmer le beau héritier ténébreux.

"Une autre traite qui a profiter de moi, c'est decevant de sa part" peste méchamment Alba en regardant la brune en robe blanche.

Du côté de Damien ce n'est pas la decevance qui le ronge de l'intérieur mais le désespoir. Sa colère a laissé place à la tristesse, à la nostalgie de ce qu'ils auraient pu être s'il avaient été ensemble. S'il s'était rendu compte plutôt que Lahina n'était pas qu'un simple jeu pour lui. Damien avait hésiter pendant un moment, à présent qu'il n'y a plus de doute, c'est trop tard pour pouvoir faire quoi que ce soit.

En plus depuis le début c'est lui qui la poursuivait. " Tant d'effort pour rien" se dit-il en buvant dans son verre, il aurait réellement du ne pas s'attacher dès le départ, aujourd'hui, il paie les conséquences de ses actes.

En ayant plus qu'assez, Lahina se lève de sa chaise, ne supportant plus d'être dans la pièce à observer la joie qui s'y trouve et les regards lourds de reproches que lui lance Alba . Même si elle comprend totalement la position de cette dernière, ça n'en est pas moins pesant cette atmosphère où elle se sent peu à peu consumer. Ça vient a peine de commencer que l'italienne n'en peut déjà plus.

Parti se réfugier dans une terrasse un peu loin de la salle de fête, Lahina peut enfin respirer . Ils ont fait une entrée remarquée tout a l'heure avec Giovanni, couvert d'applaudissements, de cadeau et de fleur . Elle avait saluer plusieurs personnes, discuter avec amis de la famille, pris des photos accompagné d'un sourire foncièrement forcé.

Elle attire le mépris inconsciemment, d'une façon si vicieuse qu'on pourrait presque dire que c'est automatique. Alors que l'idée d'être mise en avant est loin d'être dans ses objectifs, les préjugés de certain s'impose en elle comme une écorchure de plus . De sa courte vie , on n'a cesser de la culbuter sur des choses en majorité fausse ou issus d'un mal entendu.
Cependant Lahina ne veut pas se perdre à donner des explications, ce serait trop compliqué à raconter donc elle laisse passer, le temps finira bien par étouffer les coeurs encore rancunier. Mais si l'occasion se présente, la brune sera assurément obliger de parler, malgré qu'elle n'en ait guère l'envie.