Mariée de force pour sauver ma famille

Chapitre 14

Demmenager ?

Ce mot revient en boucle dans ma tête alors que je suis allongée sur mon lit les yeux rivé sur le plafon. Les premiers éclats du matin s'infiltrent dans la pièce. Je n'ai aucune idée de l'heure, et je ne veux pas non plus le savoir. Tout ce dont je suis capable est de rester là sans rien faire, l'air d'attendre une chose qui n'arrivera même pas

Je me remet actuellement question : à quoi rimait ma vie ? Avant c'était simple: travailler et aider mes parents. Mais là étant donné que tout est déjà régler, je ne sais plus du tout. Pourtant j'avais déjà une bonne idée de ce que je voulais faire; étudier, voyager et profiter de ma vie dans ma ville sauf qu'à présent tout ça n'a plus aucun sens je vais quitter ce quartier

Demmenager signifie en partie voyager, je le sais, or là d'après ce que mes parent m'ont fait comprendre nous n'allons en aucun cas revenir, cela va de soi je pourrais très bien étudié une fois arrivé à Lyon. Il y a tellement de bon côté seulement tout ces faits sont détruits par l'unique mot demmenager

Si vraiment je devais partir alors il est primordial que je profite un maximum de cet endroit pour faire comme il se doit mes adieux. Je me redresse avec énergie en courant vers la salle de bain. A peine 15 minutes plus tard, je reviens propre et habillé d'un jeans bleu marine, d'un tee-shirt noir bordé par un sweat à capuche bordeaux. J'enfile mes vans old school  et une casquette noir au dessus de ma tête. Je jette un dernier coup d'oeil au miroir puis sort de l'appartement n'apportant que quelques fruits, mon téléphone et un yaourt que j'ai enfoui dans un sac à dos.

Me voilà dans les rue de Paris jouant entre les quartiers. Il est très tôt donc il n'y a presque pas un chat si ce n'est quelques rares passants ou voitures à la rembarde. Je me suis levée avec le seul but de profiter plus que jamais de Paris, alors n'y a t-il rien de mieux que d'aller à la Tour Eiffel ? Le fondement du pays, l'un des monuments les plus connus au monde. La ville de l'amour, la ville de la mode; cette banlieue aspire à tant de chose à la fois. Ça va beaucoup me manquer

La Tout Eiffel.. véritable prouesse architecturale d'environ 324 mètres de haut, le symbole de Paris mais devient chaques années davantage l'incarnation de la France toute entière. Ces 324m de fer sont très bien entourés: les jardins du Trocadéro, le Grand Palais, le musée du Quai-Branly, l'avenue des Champs-Élysées et j'en passe...

J'observe les alentours d'un oeil mélancolique tout en aspirant l'air frais qu'offre la matinée. C'est ici que j'ai fais l'une de mes toutes premières sortie avec Nae

Nae...

Je l'aimais tellement, j'étais même prête à devenir une mauvaise personne pour lui, je l'aimais à en mourir et j'étais en parti morte lorsqu'il m'a quitté. Malgré la douleur que j'ai dû ressentir, j'ai appris à vivre sans sa présence. Toujours à la prononcée de son nom, une envie submergeante de pleurer toute les larmes de mon âme ou du moins de ce qu'il en reste me vient. Les souvenirs reviennent toujours quoi que je fasse, pourtant je devrais tourner la page, c'est du passé

On ne se remet jamais vraiment d'un premier amour surtout quand celui-ci virait à la folie. A deux, nous visons les hauts grandeurs de l'espoir... Avec Nae c'était comme une relation incondescante d'un tour de manège, l'adrénaline de l'instant lorsque l'on atteint le sommet, une vague sensation de tournis, ou bien une tour géante qui ne cessait de tourner de haut en bas, de long en large. Malheureusement rien n'est éternelle, toute chose à une fin, et la notre est arrivé si subitement que je n'ai même pas eu le temps de prendre en charge la soufftance et la peine que ça m'a causée

Les même choses se produisent. Là encore, je suis contraintes de barrer une ligne rouge sur mes racines. Cette capitale, cette atmosphère glacial, ce temps souvent maussade et plus principalement mon lycée. Le lieu où j'ai le plus gaspiller mes journées ; des rires, des larmes, des amies et des amours, j'ai tout vécu làba, une expérience aussi bonne que blessante