Le piège du Milliardaire

Chapitre 27

Rachelle sentait qu'on venait de lui asséner une gifle.

- Quoi? Demanda t'elle dans un souffle.

- Oui mon ange.

- M...ma...mais, il est mort ! Il est mort dans l'explosion qu'il y a eut lieu en Iraq!

- Viens, on rentre moy sladkiy. Je t'expliquerai tout à l'intérieur.

Sans se faire prier , la jeune femme suivit le russe à l'intérieur. L'apaisement qu'elle avait ressentit il y a peu s'était envolé en éclat. Un sentiment de panique l'envahit sur le coup. Elle voyait trouble et sentait qu'une crise était en train de faire face. Elle la maîtrisa du mieux qu'elle pouvait afin de ne pas inquiéter davantage Volodyr qui était déjà dans tous ses états, à cause d'elle de surcroît.

Volodyr lui intima de monter se changer et c'est ce qu'elle fit pour revenir plus tard habillé d'une salopette bleue turquoise et des sandales plats.

- Installe toi Moy sladkiy.

- J'ai l'impression que ce que tu vas me dire est encore plus grave Volodyr. Rétorqua t'elle le souffle court.

Volodyr la regarda un moment.

- Comme je te le disais tout à l'heure, l'amant de ta sœur n'est pas mort. Il a fait croire à cette supercherie pour mieux passer par les filets.

- Mais pourquoi ?

- Apparemment,  ce type voulait mettre ta sœur sur le marché. Mais ses plans étaient tombés à l'eau lorsque ta sœur s'est entichée de lui pour tomber enceinte par la suite. Se débarrasser d'elle en se faisant passer pour mort était la meilleur option.

- Et que viens-je faire dans cette histoire morbide?

Volodyr marmonna en russe avant de poursuivre ;

- En apprenant qu'Isadora avait une mignone petite soeur, il s'est mis dans la tête de t'avoir au plus vite en mettant sur pied un plan. Te faire kidnapper afin de te ramener à lui.

Le sang quittait déjà le visage de la jeune femme qui tremblait.

Volodyr s'agenouilla près d'elle et la réconforta.

- Moy prekrasnyy, rien ne t'arrivera tu m'entends. Je vais retrouver ce fou et lui faire regretter de ne pas avoir laisser la mort le prendre pour de vrai lors de cet attentat.

Il embrassa le front de la jeune femme qui tremblait légèrement.

- Demain nous irons à Milan et nous allons profiter de notre voyage. Je veux que tu évites de penser à ce malade.

- Mais il est...

- Rien! Rien moy sladkiy.

Il lui infligea un dur baiser avant de la laisser dans le salon pou passer des coup de fils.

Rachelle remis un peu d'ordre dans  ses esprits et se leva de son siège. Elle alla prendre son appareil photo afin de faire passer le temps et de soulager ses angoisses.

Plus tard, elle se trouvait face à la mer entrain de photographier et de réfléchir. Pourquoi cet homme la cherchait? Que voulait t'il d'elle? Qu'arrivera-t-il dans les prochains jours ? Était t'il aubcourant pour ses grands-parents ? Étaient t'ils en danger ?

Rachelle passa une main moite dans ses cheveux. Elle devait à tout prix se reprendre et ne pas laisser la panique l'engloutir. Elle devait maîtriser son angoisse et rester positive face à cette situation cauchemardesque.

Rachelle passa une main dans sur sa salopette. Il était temps pour elle de rentrer. Volodyr veillait sur elle depuis le début de ses misères. Elle lui devait beaucoup. Cet homme avait chamboulé sa vie plus qu'elle ne l'aurait cru.

Pas un instant elle n'avait fait de crise à ses côtés, enfin bienn avant qu'il ne lui annonce cette glaçante révélation sur un fantôme de son passé, un fantôme que sa sœur lui avait laissé comme ultime cadeau.

D'ailleurs,  comment cet homme était-il parvenu à savoir qu'elle existait?

Elle se souvenait que sa sœur avait coupé les ponts avec eux lorsqu'elle l'avait rencontré , si jeune et naïve. Elle s'était enfuie avec lui, rêvant d'une vie luxueuse et sans encombre. Hélas, cela avait tourné au cauchemar et conduit sa sœur dans des folies de plus en plus sombres et dangereuses.

Quelques années plus tard, cet homme revenait sur la scène, la voulant à tout pris, elle. Le pourquoi de ce vouloir hantait Rachelle car elle désirait des réponses.

La nuit n'était pas loin de tombé. Elle pénétra l'intérieur de la villa avec un sentiment d'appréhension, car elle avait l'impression d'être constamment suivit.

Elle déglutit péniblement et ferma la porte derrière elle.

Volodyr était installé dans le salon en train de siroter du vin. Il réfléchissait à divers plan d'attaques. Il avait pu voir l'expression désespéré de sa belle quelques heures plus tôt. Et dire qu'il tentait de la préserver du pire!

La jeune femme apparu dans son champ de vision, plus déprimée que jamais et très pensante. Volodyr poussa un juron avant de l'intimer à venir le rejoindre.

Il la mit sur ses cuisses et caressa son dos. Il passèrent la soirée ainsi jusqu'à ce que les premières lueurs du soleil n'apparaissent lentement.

Quelques heures plus tard ils étaient déjà dans le jet du russe qui devait les emmener à Milan, là ou il devait retrouver le fameux peintre mafieux qui les attendait.

- Alonzo a une sœur, Noora. Vous aller très bien vous entendre. Elle est gentille comme tout.

Rachelle lui sourit.

- Elle vient de perdre son mari dans un accident de voiture quelques mois de cela. Elle est ici pour se reconnecter avec le temps et retrouver l'inspiration nécessaire pour ses croquis. Elle est une styliste de renom.

- Super.

- Tu vas mieux qu'hier ?

- J'essaie de faire des efforts. Je n'arrive pas à m'ôter de la tête que je suis suivit. Cela me donne le tournis et je sens à chaque fois qu'une crise d'asthme menace de faire surface.

Volodyr lui caressa les cheveux.

- Rien ne va t'arriver Rachelle. Arrête de penser à cette situation. Je sais que c'est difficile mais arrête d'y penser. Concentrons nous sur autre chose.

Rachelle acquiesça et décida de dormir un peu, le temps qu'ils arrivent à destination.

Alors que la jeune femme était perdue dans un sommeil lointain, Volodyr décida de remettre en place toutes ses pensées afin de ce concentrer pleinement sur sa belle.

Il boucla certains dossiers et ferma les yeux pendant quelques minutes afin de se reposer.

Il avait prévu de passer un peu de temps seul avec la jeune femme avant d'aller voir Alonzo. Car, il savait qu'il allait encore faire face à d'autres horreurs qui pourraient traumatiser à jamais sa belle amour humaine.