Le piège du Milliardaire

Chapitre 17

- Les plats sont délicieux Rachelle. Dites moi, où avez-vous appris à cuisiner ?

- Elle m'a juste regardé faire ! S'exclama Volodyr avec arrogance.

Rachelle ria de bon coeur en roulant les yeux.

- C'est ma grand-mère qui m'a transmis l'amour et l'art de la cuisine.

- En tout cas, je me suis régalée.

- Il reste le dessert! Je vais le chercher.

Rachelle disparut puis revint quelques minutes plus tard avec le baba au rhum.

- Ça sent exquisement bon! S'exclama Laeticia l'eau à la bouche, tout excitée.

- J'espère que vous aller aimer.

L'ambiance était assez détendue. Ils terminèrent le dessert puis allèrent s'installer dans le salon luxueux du russe.

- Je vais faire la vaisselle.

- Je vais vous aider Rachelle. Proposa Laeticia tout en l'aidant à débarrasser la table.

Volodyr lui, s'était retirer encore une fois dans son bureau. Il fallait qu'il réfléchisse un moment.

Le soleil était en train de se coucher, et la pluie en profitait pour fouetter la terre de ses cordes. Il n'y avait pas encore d'orage,  seulement une pluie averse qui se déroulait dans la nature.

- Je pense que vous aller rester dormir pour aujourd'hui !

- Et j'en serai ravie Rachelle. Vous êtes d'une compagnie inespérée. Il reste encore du dessert?

- Oui oui!

Rachelle servit Laeticia d'une autre part de baba au rhum.

- Hmmmm, c'est tellement délicieux. Je pense que je ne me rassasierai jamais de vos talents.

- Merci.

- Et si on allait voir vos photos ? Proposa Laeticia quelques minutes plus tard.

- Ah oui, suivez moi; j'ai quelques clichés sur mon portable.

Volodyr venait de boucler un autre dossier. Il faisait déjà nuit et la pluie n'avait pas arrêté de tomber. Il descendit voir ce que les jeunes femmes étaient en train de faire. Au lieu de ça, il trouva la cuisine vide et le salon également. Alors qu'il se dirigeait vers l'étage où siégeait Rachelle, la porte d'entrer s'ouvrit pour laisser place à son cousin.

- Spokoynoy nochi brat¹! Lança t'il d'une voix gutturale.

Il était trempé.

- Je croyais que tu devrais être ici demain.

- On dirait que tu n'avais pas vu mon message.

- Si si , je l'ai vu. J'étais tellement pris aujourd'hui que je n'avais pas eu le temps de te répondre. Mais,tu restes le bienvenu. Rétorqua Volodyr en allant prendre son cousin dans les bras.

Installé à présent depuis une vingtaine de minutes dans le salon de Volodyr, les deux hommes discutaient calmement.

- Alors comme ça, ta douce brebis est la cible de certains malfaiteurs ?

Volodyr acquiesça de la tête.

- J'ai déjà mis certains de mes hommes sur le coup. Je verrai ce que ça donne. En plus des infos que tu m'as donné, je mettrai Alonzo au courant de certains trucs.

- Alonzo?

- Oui. Tu ne le sais peut-être pas encore mais mes hommes ont trouvé deux italiens suspects dans les parages du club. Je les ai mis en sûreté pour les questionné plus tard. Je vais contacter Alonzo pour lui demander s'il avait envoyé des hommes en mission ici.