Le piège du Milliardaire

Chapitre 42

Volodyr sentait que les rayons du soleil caressait son visage. Il étira une grimace en ressentait un mal de tête l'envahir. Il ouvrit les yeux pour vite les refermer car la lumière du jour leur était douloureuse. Volodyr poussa un soupir avant de rouvrir les yeux et constata qu'il se trouvait dans l'une des chambre de la maison de sa sœur.

D'ailleurs,  comment avait t'il atterrit là ?

Il remarqua également qu'il était en boxer et que son bras relié attaché à un fil médicale. Volodyr fronça les sourcils complètement perdu face à cette situation.

La porte de la chambre s'ouvrit pour laisser place à sa mère qui rentrait avec un plateau bien garni. Son estomac cria famine immédiatement attirant au passage un sourire moqueur de la part de sa génitrice.

- Bonjour mon ange.

- Maman, qu'est-ce que cela veut dire?

- Avant que je ne te dise quoique ce soit je veux que tu manges.

Volodyr regarda sa mère avec incrédulité et mangea sans se faire prier. Il savait que sa mère était tenace et ne fléchait jamais lorsqu'elle prenait une décision. Une fois terminé, il remis le plateau à sa place, sous les yeux satisfaits de sa mère.

- Maintenant maman je veux que tu m'expliques pourquoi je suis attaché à ce fil médicale. La dernière fois je me souviens que tu me donnais du thé et que tu...

Volodyr marqua un temps d'arrêt brusque et dévisagea sa mère complètement choqué.

- Rassure moi manman,  tu n'as quand même pas osé m'endormir ?

Sa mère poussa un profond soupir confirmant ses dires.

- Il le fallait pourtant. Je ne supportais plus de te voir dans un tel état,  proche de la mort.

- Je ne vais pas mourir maman !

- Désolé mais mon instinct maternel m'a crié de faire quelque chose au plus vite. J'ai contacté Jeanne, mon amie qui est médecin et elle m'a donné une substance qui me faciliterais la tâche.

- Et je suis ici depuis combien de temps.

- Une semaine...

- Quoi? S'étrangla Volodyr en peinant à croire que sa mère avait eu un tel culot.

- J'ai veillé sur toi pendant une semaine. Il fallait que tu rattrapes toute ces heures de sommeil que tu avais perdu.

- Maman, tu plaisantes j'espère ? Demanda Volodyr d'une voix incrédule.

- Toutes mères auraient chercher une solution à ma place.

- Tu m'as endormi pendant une semaine manman !

- Je sais. Répondit sa mère calmement, comme si la situation était parfaitement normale.

Volodyr essaya de se lever du lit. Il essaya de retirer le fil de son bras mais fut arrêté par sa mère.

- Inutile. Je demanderais à Jeanne de venir.

Sa mère passa une main aimable dans ses cheveux avant de poursuivre d'une voix posée;

- Je sais que tu t'inquiètes pour Rachelle mon ange. Rassure toi, car tes amis ont avancé dans leur enquête.

Volodyr lança un regard muet à sa mère.

Brutalement,  l'obscure réalité le frappa. Rachelle, sa Rachelle était toujours entre les mains de ses bandits qu'il mourait d'envie de tuer lentement dans d'atroces circonstances.