Le piège du Milliardaire

Chapitre 47

Des applaudissement retentirent dans la salles à l'apparition d'un homme costumé,  qui faisait des coucous au grand public.

- Bien , bonsoir à tous ! Aujourd'hui,  comme vous pouvez le constater , nous avons de nouveaux produits à vous proposer ! Et croyez moi mes chers,  vous ne serez point dessus de ces nouveautés,  aussi délicieuses à regarder qu'excitante.

Volodyr ferma les yeux furtivement. Il se promis à l'instant d'étrangler ce minable présentateur de ses propres mains. Comment pouvait t'on prendre plaisir à ce genre d'activités ? L'homme parlait comme ci c'était une soirée normale ou des tableaux seraient exposés pour être vendu à des prix ahurissants.

- Cet homme est un dérangé ; dit Élianor en regardant le déroulement des événements.

- Ils ont a leurs tête un fou, c'est compréhensible; ajouta Alonzo avec un demi sourire.

L'homme parlait tout en faisant la présentation de plusieurs jeunes filles.

- Et maintenant, que la vente commence !

Une musique rentissait dans la pièce sous les applaudissements des invités. Des personnes en qui le monde mettait leur confiance.

On annonçait les jeunes filles selon un numéro d'ordre. Le numéro un parut , c'était une jeune femme métisse qui avançait, apeurée et tout aussi aveuglée par les lumières. Elle marchait avec difficulté sur les talons. Elle ne portait qu'un bout de tissu lui barrant le corps à peine. Elle regardait partout. Plusieurs prix se firent entendre dans la salle.

On entendait , dix mille, trente mille, soixante mille. Elle fut vendue pour quatre-vingts mille deux soixante dollars à un certain homme d'affaire dont le nom restait encore méconnue.

La vente poursuivait son entrain. Six autres jeunes filles firent leurs apparitions, elles étaient entre blonde rousse ou brune. Pas une trace de Rachelle. Volodyr commençait à s'impatienter.

Puis, lorsqu'on annonça le huitième numéro, un silence retentit dans la salle. Une jeune femme à la tignasse longue , balayant ses chevilles fit son apparition. Ses yeux noisette regardaient avec appréhension la salle et les lumières. Son corps était enveloppé dans une robe assez courte mettant en valeur ses jambes frêles. Son visage était peu maquillé et son expression suscita l'intérêt de plus d'un.

Rachelle !

Oui, c'était elle. La jeune femme qui faisait battre son coeur. Volodyr dû se retenir de toute ses forces pour ne pas enjamber l'assemblée et aller la prendre de force pour la ramener à lui.

Il fut retenu aussi par Alonzo qui lui fit signe de ne rien faire,  au risque de gâcher le plan.

Les prix commencèrent alors à grimper. Cent mille, deux cent mille, sept cent mille. Puis, la voix d'Alfieri s'éleva dans la pièce à la modique somme de un million de dollars.

- Adjugé ! S'écria l'animateur de ce cirque.

Bien que d'autres personnes eurent tenté l'impossible pour avoir la jeune fille, l'animateur mis fin rapidement avant d'appeler les autres filles qui restaient.

- Tout marche comme prévu. Dit Alonzo .

- Quand est ce qu'on intervient ? Demanda Volodyr impatient.

- A la fin, lorsque nos acheteurs iront récupérer leur dû. Répondit Alonzo d'une voix posée.

Et, ce moment arriva rapidement, au plus grand bonheur de Volodyr. Les quatre hommes se levèrent pour se diriger vers l'espace réserver à la récupération.