L'ouverture de la porte de leur cellule interrompit leur conversation et Wo Fat entra armé d'une matraque électrique qu'il utilisa sur Steve, le faisant crier de douleur. Le soldat eut du mal à reprendre son souffle quand il fut enfin libéré du courant électrique.
"Parle-moi de Shelburne, ordonna Wo Fat.
- Je n'ai aucune idée de ce qu'est Shelburne." répondit-il en comprenant qu'il était vraiment dans une mauvaise passe.
Il ne savait rien du tout sur Shelburne et faisait même des pieds et des mains depuis des mois pour apprendre quoique ce soit dessus, et n'avait toujours rien, mais Wo Fat ne le crut pas. Le choc électrique envoya Steve se balancer en arrière tout en criant de douleur. Il haleta péniblement une fois la matraque loin de lui.
"Ton père a passé beaucoup de temps à chercher la signification de Shelburne, reprit Wo Fat en tournant autour de sa victime. Ça m'étonnerait qu'il n'ait pas partagé ses trouvailles avec toi.
- Tu perds ton temps, dit Steve avec difficulté.
- Et Joe White ? demanda l'asiatique en renvoyant une longue décharge électrique dans le ventre de son prisonnier. Que t'a-t-il dit ?
- Joe White, déclara Steve en tentant de paraître plus convaincu qu'il ne l'était. Joe White ne sait absolument rien sur Shelburne. OK ?
- Tu mens."
Wo Fat posa la matraque électrique et décocha plusieurs coups de poings à Steve qui le firent tourner sur lui même tout en gémissant de douleur.
"Pourquoi Shelburne est si important ? demanda-t-il en profitant d'une pause entre les coups. Pourquoi ça t'intéresse tant ?"
Wo Fat ne répondit qu'en se servant de Steve comme d'un punching ball, le soldat avait le visage en sang, à peine la force de tenir sur ses jambes, mais quand le déferlement s'arrêta, il se redressa, offrit un sourire ensanglanté à son tortionnaire et cracha un peu de sang au sol avant de reprendre.
"Tu ignores ce qu'est Shelburne, n'est-ce pas ?"
Un garde interrompit l'interrogatoire en annonçant qu'il avait trouvé un téléphone satellite. Son chef alla tout de suite vers lui et lui demanda où il l'avait trouvé. Une conversation en coréen s'engagea entre les deux hommes alors que Steve s'inquiétait soudain pour Jenna. Il avait compris de leur échange que c'était son téléphone à elle.
"Ce n'était pas pour rien." chuchota-t-elle avant de lancer une tige en métal à Steve qui la cacha sous ses orteils.
Wo Fat ordonna le départ à son homme, se dirigea vers Jenna et la tua de deux balles dans le ventre. La rage monta en Steve de voir ainsi une personne qu'il appréciait, malgré ce qu'elle lui avait fait, mourir sous ses yeux.
"Je vais te tuer. T'es un homme mort, s'énerva-t-il.
- On prend un avion dans une heure, tu me conduiras à Shelburne."
Steve regarda Wo Fat sortir avec appréhension, il savait que monter dans cet avion signerait son arrêt de mort. Une fois l'homme sorti, Steve coinça la tige métallique que Jenna lui avait lancée entre ses orteils et força sur ses muscles maltraités pour monter ses pieds au niveau de ses mains. Malgré la douleur, il récupéra la tige, reposa ses pieds au sol et fit jouer l'objet dans la serrure du cadenas qui l'emprisonnait. En quelques secondes, il s'était libéré et récupérait son souffle les deux pieds bien à plat sur le sol, les mains sur les genoux. Son regard tomba sur Jenna, désolé pour elle il alla lui fermer les yeux avant de s'enfuir dans les couloirs. Il évita les gardes qu'il put, mais n'eut pas le choix de se battre avec deux d'entre eux qu'il plongea dans l'inconscience sans difficulté. Il récupéra l'arme d'un des deux avant de monter à une échelle qui le mena à la sortie. Sur ses gardes, Steve poussa la porte qui donnait sur l'extérieur, il fit quelques pas dehors et deux hommes apparurent devant lui, armes chargées et avant que Steve n'ait le temps de réagir, un choc sur ses épaules l'envoya au sol dans un cri de douleur.
VOUS LISEZ
Au hasard
FanfictionAprès avoir été torturé au cours d'une mission Steve s'échappe et embrasse un parfait inconnu pour ne pas être recapturé par ses tortionnaires, il ne s'attendait pas à tomber amoureux de cet homme dès que leurs lèvres se toucheraient, mais seront-il...