17. rendez vous

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Dans ma main gauche se trouvait une lame,mes cuisses saignaient, j'avais un gou de vomis dans la bouche et j'étais allongée sur du carrelage froid.

Ma tête me faisait un mal de chien et une fine brume me barrait la vue. je clignais des yeux pour y voir plus clair mais mon crâne embrumé me faisait trop mal.

Je me relevais difficilement et titubais vers un mur pour me soutenir. Je m'écroulais presque contre ce qui me semblait être un lavabo.

Je fis couler l'eau et bu à grande gorgées avant de m'assperger le visage.

Pendant un long moment je restais penchée au-dessus du lavabo les mains posées de part et d'autre du robinet essayant de comprendre ma situation.

Des gouttes de sueur perlaient sur tout mon corps engourdi.

Je relevais la tête et aperçu version horrifique de moi.

J'avais le teint pâle,j'étais livide comme une malade, mes cheveux en batailles collaient à mon frond trempé tout comme mes vêtements. Mes cuisses me faisaient souffrir et une forte migraine m'assaillais la tête. J'avais des cernes immenses, la bouche sèche et pâle et je me sentais faible comme jamais.

Mon cœur tembourinait dans ma poitrine il se rappela de quelque-chose que mon cerveau ne savait pas.

l'air ne passait pas dans mes poumons.
Je j'irais en sentant la crise de panique arrivé et commençais des exercices de respiration.

Inspire
1,2,3,4
Expire.

Pourquoi sa m'arrive tout le temps ?

Inspire.
1,2,3,4
Expire.

Car tu es faible.

Inspire,
1- putain où est l'air ?

Inspire
L'air ne passe pas ?

Inspire
Inspire
Inspire.

J'étouffais complétement et la panique ne m'édait pas du tout.
Je posais mes mains tremblantes sur mes paupières et je fermais les yeux en m'imaginais dans les bras de quelqu'un.

Personne n'avait jamais été là dans ce genre de moment alors ma technique avait toujours été d'imaginer quelq'un qui m'enlace et m'aide à aller mieux.

Alors que j'avais à peine réussi à me calmer on frappa à la porte.

- oh ! Ya qui la dedans ? Dépeche toi !

Je reconnu de suite la voix dÉthie et me précipitait vers mon short que j'enfilais. Mais les sang était encore visible. J'allumais l'eau de la douche pour me rincer.

- c'est que maintenant que tu commence ?!

-ou.. oui oui j'arrive attend d'eux secondes.

Il y eu un long silence.

- à c'est toi ? C'est bon je me doucherai plus tard.

Je lançai un regard interrogatif à la porte. Quoi ? Il me laisse le temps ? Sans me presser ou m'insulter ? Je dois être entrain de rêver.

Je pris du savon pour me laver.

Qu'est ce qui à bien pu se passer. Je me rappelle d'un bol de chips de toilette et de l'odeur de lessive de la salle de bain.

Je laissais subitement tomber le savon.
Soudain les événements de la veille me revinrent à l'esprit et mon cerveau n'oublia aucun détail. De ma bétise à l'odeur des chips en passant par mon épaule qui avait heurté un meuble à la chase d'eau que j'ai oublié de tirer puis à mes rechute et ainsi de suite.

Brisée [En réécriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant