16. culpabilité

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             ⚠️TW : rechute,TCA, mutilation,violence,deuil, mort, mention de suicide,idée noire,sang

   Ce chapitre peut être dur à lire faite attention.

Prenez soin de vous 🤍

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Il ce peut que j'ai menti...

J'ai dit que j'étais partie dormir après avoir résisté à la tentation de la rechute. Ce qui n'est pas totalement faux en soit.

Mais suite à un cauchemar je me suis réveillée en sursaut trempée de sueur et de larmes.

Mon subconscient avait décidé de ressasser les évènements de la mort de ma mère en boucle. Mais dieux merci seulement ce qu'il c'est passé une fois que la fille de l'agent m'ai trouvé.

N'empêche, ça fait sacrément mal.

Et pour m'achever mon cerveau avait jugé bon de faire un PowerPoint sur tout les putain de moments où je ne m'était pas sentie mal.

Bien-sûr la douleur était toujours présente et m'assaillait en permanence. Mais par moment, quelques rare moment cette douleur ce térrait quelque part ou elle devenait qu'une simple épine dans mon cœur qui serte n'était pas complétement indolore mais que le sourire sur mon visage enfouissait.

Parfois, j'avais le culot de me sentir bien.

Il m'arrivait d'oublier que c'était entièrement de ma faute et que j'aurais dû crever à sa place.

Quelle conasse je suis. Et j'ai oser croire que j'avais le droit de ne pas souffrir. Que je devais me battre pour ne plus souffrir alors que tous se que je méritait était de me pendre putain.

Quelle sentiment... destructeur.  Culpabilité, appelons cette émotions dans notre tête comme cela.

Culpabilité ne veut pas notre bien, son but est de nous voir sombrer. Son but est de nous détruire de l'intérieur. Elle se permet de décider qui est coupable, et en l'occurrence, nous. Elle se met ensuite à nous le rappeler, nous rappeler que c'est notre faute. Jusqu'au bout, jusqu'au craquage poussant certain à commettre l'irréparable.

Émotion du diable.

Mais pourquoi culpabilité fait elle ça ? 

Pour nous soulager, se dire que si on souffre nos erreurs seront à moitié pardonnées. 

Mais quand le mal est fait c'est trop tard alors culpabilité nous fait souffrir pour éviter de se concentrer sur le mal en lui même.

C'est un peu narcissique non ? Souffrir pour quelques chose qui est arrivé à un autre sous prétexte qu'on se sent coupable.

Passer plus de temps à se demander se qu'on aurait pu faire pour changer la situation qu'à changer réellement la situation. En aidant la personne, sa famille...

Mais non, cette enculée de culpabilité en à décider autrement.

Et bon dieu que c'est doux de se plonger dans se sentiment pour ne pas affronter la vrai vie. Ça fait mal oui, mais beaucoup moins que la réalité.

Comment ne pas se faire attraper par se sentiments me diriez vous ? Et bien il faut tout s'implement se pardonner. Car le pardon et tout se que culpabilité nous empêche de nous donner à nous même.

Plus facile à dire qu'à faire.

Tous ca je ne le savais pas.

Et je me suis laissée porter dans les doux bras de culpabilité. 

Elle m'à d'abord conduit au toilette ou j'ai perdu mon combat contre moi même. 

Mais ce n'était pas assez pour elle. Perdre et me faire  rechuter n'était pas suffisant. 

Je m'éssuyais la bouche et sorti. Je croisais Éthie qui rentrait dans les toilettes. Il fronça Les sourcils mais je n'y prêtais pas attention. 

J'entrai dans la salle de bain comme un automate. 

Je fouillais les tiroirs des garçons et trouvait ce que je cherchais dans le tiroir de Johna.

J'avais déjà fait ça une fois, une seul fois et je m'était promis de ne plus le faire.

Faut croire que même respecter mes promesses je ne sais pas le faire.

Je décrochais la lame du rasoir et l'observais longuement la main tremblante. 

Je la passais entre mes doigts hésitante.

Un flash souvenir de ma mère dans se brancard coupa court à mes hésitations.

Comme dans une bulle je n'entendais plus le bruit de la clim n'y des voitures dehors. Je ne sentais plus le carrelage sous mon corps, ni mes vêtements collant mes membres transpirent.

J'approchais la lame de mon bras mais décidais plutôt de le faire sur ma cuisse pour plus de discrétion.

Je plaçais mon crayon sur ma peau et déssinais un magnifique dessins. Je le contemplait le sourire au lèvres mes larmes salé tombant dans ma bouche. J'éclatais de rire tout en laissant l'eau couler de mes yeux

Ça fais tellement du bien putain. J'ai eu se que je méritait et en plus maintenant que j'ai mal physiquement mon cœur souffre un peu moin.

Soudain ma bulle se perça et paniquée de voir toute cette encre rouge qui sortait de ma toile je m'agitait. Je me jetais sous la douche et l'eau chaude sur mes plaies toute fraîche me fit grimacer de douleurs.

Je restais un moment sous l'eau sans penser. J'étais juste une coquille sans âme.

Après m'être douché je m'allongais sur le sol épuisées et apaisée. Je me sentais mieux. 

Culpabilité, tu te fais passer pour ma meilleure amie, quelle traîtraise tu es.

Vipére.

Fa te faire foutre.

                                *******                                                       

Si vous vivez se que vis Esmya le rechutes n'est pas la solution et sa elle va vite s'en rendre compte.

Cette situation ne doit pas être prise à la légère vous méritez toute les aides requises et avant tout  vous méritez le bonheur.

Faire attention à vous soyez fort  même si on pense ne jamais s'en sortir vous y arriverez.

Il faut en parler, sa ne paraît pas simple mais si vous avez quelqu'un de confiance a qui vous comfier foncez. ( Je suis ouverte à la discussion si besoin)

Prenez soin de vous je vous aime 

                         ****🤍*****

Holla

Alors pas facile facile se chapitre. 

Pas très long c'est pas hyper simple de parler de se sujet mais c'était nécessaire pour le développement d'Esmya est pour moi. 

Je suis désolée si sa à pu causer de la douleur à certains si c'est le ça dite le moi et je supprimerais le chapitre.

Ésmya à du mal à remonter la pente mais sa se comprend non ?

Bref je vous laisse

Loveeee.J

ciao 













Brisée [En réécriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant