32. la Dernière Lueur ?

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Tw⚠️ : mort, violence.

30 minutes plus tard.

Éthie.

Son corp ce tordait dans tout les sens,
Ses yeux étaient perdu dans le vide et ses ongles griffaient le sol.

Sa bouche ne laissais sortir que des supplications de douleurs.

Je la voyais souffrir le martir et j'étais impuissant.

Je la serrais plus fort.

-Mi Reina, ne pars pas, reste Ésmya, tout vaien se passer. 

Mes mains tremblaient et la panique me faisait suer de partout.

Je la redressais doucement et appuyais sur sa plaie avec force.

Je refusais de laisser son sang s'évader de son corps.

Je le refusais, car si il quittait son corps elle allait me quitter aussi.

Et je ne pouvais me résoudre à la laissez perdre la vie juste avant de m'excuser pour mes actes.

Je degagais ses cheveux de son visage et lui essuyais le front qui était recouvert de sueur.

Elle entrouvrit la bouche pour parler en vain,  celle ci était baignée de sang.

Je relevais doucement ça tête pour qu'elle ne s'étouffe pas.

Elle toussa et cria de douleur.

Son cri me fit frissonner.

Elle souffrait. Tellement.

Je cherchais à capter son regard pour la rassurer et lui montrer que j'étais là.

Mai en y repensant c'était surtout pour me rassurer moi car j'ésperais y trouver une lueur de vie.

- ça va aller mi Reina, tu vas rester auprès de moi, je suis là, je suis là

Je lui caressais doucement la joue pour qu'elle se rende compte de ma présence mais son regard restais figé au dessus de moi.

Je le suivis et tombais sur le sourire satisfait de ce fils de pute. Celui qui l'avais mis dans cette état.

Elle n'arrivais pas à décrocher les yeux de lui.

Je refusais de laisser cette ordure être la dernière image qu'elle emporterait avec elle

Quitte à mourir avec l'image d'un monstre autant que ce soit moi.

Je secouais la tête.

Elle n'allait pas mourir.

- tout iras bien. Chuchotais-je tout autant pour moi que pour elle.

-Ca va aller, ca-ca va..
Les mots me manquaient. Je n'arrivais pas à affirmer mes propres propos.

Je tentais désespérément de me convaincre que tout irais bien, mais son corps tremblant et couvert de sang m'en empêchait.

Je m'aggripais à son corps de toutes mes forces comme si cela pouvait lui insuffler un souffle de vie.

Elle gémisait de douleurs mais je sentais qu'elle se retenait de hurler.

Elle ne voulait pas s'avouer vaincue.

Car si elle hurlait cela signifiait quelle souffrait trop et que le monstre avait gagné.

Je la serrais contre mon cœur comme si je pouvais lui donner le mien pour qu'elle aille mieux.

Je fixais ses yeux toujours collés sur le sourire de cette ordure quand je les vis doucement se poser sur le plafond.

Brisée [En réécriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant