Brisée [En réécriture]

22. haine, pleure et...

Ne réussissant pas à me rendormir je me levais à la recherche de quelque chose à manger.

Mes volets étant fermés je ne savais pas du tout qu'elle heure il était, peut être qu'après l'incident j'avais dormis 3 heures ou une journée.

En tout cas au moin le temp pour les médecins de soigner Éthie.

Ils l'avaient soigné.

Il allait bien.

Il n'était pas mort à cause de moi.

Je sortis de ma chambre et avançait à la recherche d'une cuisine ou quelque chose du genre.

J'avançais dans les couloirs et reconnu l'aile gauche de la villa, c'est là que les chambres et les salle de bains se trouvaient.

Nous étions donc à la villa comme je le pensais.

J'ouvris une porte et tombait sur une chambre vide avec un lit défait et qui puait la cigarette. Je reconnus la veste d'Éthie et vis dans un cendrier sur sa table de nuit une dizaine de cigarettes fraîchement fumées

Je refermais silencieusement la porte et continuais mon ascension dans cette immense demeure.

Dans le couloir qui menait au hall ils y avait de grandes fenêtres qui laissaient voir le jardin plonger dans le noir.

Ils devait être 3 ou 5 heure du matin.

En arrivant dans le hall je me dirigais vers la cuisine.

Il faisait sombre aucune lumière n'étaient allumées mais je réussi tout de même à distinguer Quelq'un entrain de chercher quelque chose dans le frigo.

Je fis le tour du comptoir et ouvris un placard.

-Salut ça v-

-tes Completement folle ?!

Cria Éthie en refermant brusquement la porte du frigo et se retournant vers moi

- quoi ?

Il s'approcha de moi me surplombant de sa taille. Il écrasa une cigarette juste à moin d'un centimètre de ma main me faisant sursauter.

- Phill m'à dit ce que t'avais essayé de faire !

Il avait la tête levé et me fussilait de ses yeux noir.

Je remarquais qu'il était vraiment très grand, il devait faire au minimum 1m85.

J'aime les hommes grand.

Arrête de fantasmer !

Je m'approchais de lui en riant.

- pourquoi tu fais ta crise encore ?

Dans l'obscurité de la nuit, la faible lueur de vert de ses yeux ne ressortait plus et laissais place à un regard complètement noir.

- Ne fais pas l'innocente ! Explique moi pourquoi tu avais un pistolet planté sur ta tempe quand ils sont arrivés ?

Je clignais plusieurs fois des yeux pour m'assurer que j'avais bien entendu.

-je-

Il se rapprocha dangereusement m'obligeant à me coller au comptoir.

- TU tenais ce putain de pistolet ! Pourquoi as-tu essayé de faire ça ?!

Je restais paralysée ne sachant pas quoi répondre.

- mais-
Il attrapa brusquement mon poignet

- il n'y à pas de mais. je ne veux rien savoir d'autre que Pourquoi tu as fais ça ?