Chapter 100

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La regarder me fait la même effet que celui de recevoir une balle.

Je ne peux pas mentir et dire que c'est la même qu'avant. Non, plus de 10 ans se sont écoulés, elle a pris des rides, a vieillit même si les traits de son visage reste les même

-vous habitez ici? demande Karsten

Je continue de l'observer incapable de réagir face à cette situation lorsque mon regard se dirige vers les deux enfants collés à elle.

Une fille d'environ 8 ou 9 ans et un garçon beaucoup plus petit.

-oui mon mari et moi habitons ici depuis toujours

-bien nous sommes venus vous rencon…

Je saisis la main de Karsten très fort l'intimant de ne rien dire

-enfait notre voiture est tombée en panne et on cherchait quelque part où s'asseoir en attendant les réparations

J'ai prononcé ces mots sans vraiment savoir ce que je disais, c'etait tellement rapide que j'en suis moi même surprise. J'étire mes lèvres en un fin sourire pour que ça parraisse un temps soit peu crédible.

-si ce n'est que ça! alors attendez

Elle pousse violemment la porte de la maison en entrant alors que Karsten se tourne vers moi en écarquillant les yeux

-qu'est ce que tu nous fait là?

-restons encore ici quelque minutes s'il te plait; murmurais je pour que ma mère ne nous écoute pas

Il soupire

-si tu penses que tu pourra supporter alors ça me va; dit il en posant un baiser sur mon front

Il se tourne vers les gardes puis les  ordonne d'encercler le périmetre  pour notre sécurité alors que ma mère sort de la maison avec une natte en lianne qu'elle étale par terre devant moi et Karsten

-vous serrez beaucoup plus à l'aise sur l'herbe; dit elle

Elle nous sourit puis rentre à nouveau dans la maison alors que je retire mes chaussures pour m'installer sur la natte pendant que Karsten me regarde bizarrement.

-on est scencé s'asseoir sur ce truc? par terre? 

J'hoche la tête en souriant alors qu'il soupire à nouveau

-tu te rend pas compte de ce que je suis prêt à faire par amour pour toi; dit il en retirant ses chaussures

Mon sourire se transforme en rire pendant qu'il prend place à mes côtés 

-c'est toujours comme ça ici? me demande t-il en plissant les yeux

-je croyais que tu voulais qu'on vive ici? demandais je

-ouais vivre ici dans le luxe; précise t-il

non mais quel aigri celui là!!

En vrai j'aime trop quand il boude, quand il fait l'aigri comme ça je trouve ça vraiment drôle.

Ma mère sort de la maison avec un bol contenant des ingredients de cuisine alors que je peux voir l'un des enfants en loccurence le petit garçon, caché derrière un arbre entrain de nous espionner Karsten et moi. Dès que mon regard croise le sien il sursaute puis se cache à nouveau.

SLAVEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant