Amour version âge

39

J'aurai aimé ne pas verser aucun goutte de larme devant kahil . J'aurai préféré garder ce masque de jeune fille coriace et insaisissable. Mais dommage , que ma peine intérieur survolait mon être.

Nombreux de mes potes connaissent qu'une bribe parcel de moi. Je suis une personne extravertie, plutôt râleuse .

Et lorsqu'il s'agit de mes émotions, peu d'entre eu , y accède .

Parfois j'aurais aimé être plus ouverte , hélas qu'en y songeant , les faits présents me suffisent.

Mon mec me désigna d'un œil impartial . Alors que ses doigts lâchaient la pression sur mon menton .

L'appréhension furtif de mes poumons, broyé au préalable par ces doigts, les privant d'air, les rendus caducs.

Ayant mes réflexions en demi-accrochés, mon être était délavé de son enthousiasme et n'y perdait pas le temps de matricer mon cœur . Qui avait tant à dire.

Je me souviens juste à l'instant, que kahil n'arrivais pas à sonder mon mal-être. C'est autant périlleux.

Que dire ! Au delà de tout l'amour que je lui porte, je ne saurai comment détruire cet obstruction, qui me cloue à ne pas lui livrer mes tourments .

Accroché à la paroi du frigo noir, mon chagrin ne cessait de croître au fil et à mesure, qu'il cherchais à fouiller mon âme.

Pourquoi ne me libérait il pas de son emprise ? Pourquoi continuait il de me transpercer de la sorte? Ne savait il pas qu'à cet heure , je ne voulais que m'apitoyer sur mon sort accompagné de mes larmes ?

Voici ! S'était mes pensés . Je me voyais certe égoïste vis-à-vis de lui , car en dépit de tout , kahil ne voulait que me comprendre et m'aider .

Me libérant catégoriquement de son poids, kahil me questionna:

- À Quoi tu joue? Penses-tu .....

Ces mots ne trouvaient pas de suite , lorsqu'il se rendit compte que finalement , je me suis laissé emporter par mon mal .

(Je ne jouais à rien . Le besoin de pleurer me pressait et toi tu me facilite pas la vie .) voilà ce que j'avais envie de lui livrer comme réponse. Mais j'étais trop désespérée.

Mon cœur se serre , lorsqu'il essaya de me ramener face à lui .

- Lorie? M'appelle t'il d'une voix moins rocailleuse. Pourquoi pleure-tu? S'enquit-il de me demander.

Je ne savais réellement pas quoi lui dire . En ce moment, j'étais tout, sauf  lucide.

- Lorie? Hey !! Parle putain !!! S'accabla t'il désespérément tout en me secouant contre lui .

J'essuyais une larme au bout de mon nez et me libéra de lui . Je sentais ses yeux me révulsés méchamment, mais je n'en avais que faire.

Je me permets de confisquer mon sac qui prônait sur la table et lui arracha mon téléphone des mains . Une fois à sa hauteur.

- LORIE ! Cria une voix assez grave pour me rendre stoïque.

Sa voix me transperça t'elle un aiguille tranchante. Et je me stoppa dans mon élan .

- Écoute bien ! Tu ne vas nul part ! Est-ce clair? Tu vas me faire la gentillesse de te ramener ici ou je serai obligé de te prendre de force . Me menaça t'il avec une intonation sinistre .

J'essuyais mes larmes et mon nez qui coulait avant de tracer vers la porte de sortie ,lorsqu'il me balance .

- VAS-TU CESSER DE FUIR ? Grinça t'il froidement au milieu de la cuisine .