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Accouder nonchalamment au tablier de mon siège, j'inhale l'air frais de Bruxelles qui m'embourbe dans un état d'allégresse. Les magasins qui sillonnaient le trottoir , valaient leur tremplin.

Je roulais à une vitesse mesurée . Avais-je le choix ? Non ! Mon petit ami m'aurait enfilé son ère à la jeunesse 92 , que j'ai dû m'imbriquer . J'aurai pu dire , qu'il m'a imbibé d'une docilité amène . Oh que j'y peux rien.

Mon monteur s'adoucît sous la pression palpable que je lui applique, devant l'affiche du feu rouge .

Mon regard se détournait de mon admiration exagéré du ciel ardent pour se cogner démesurément à un visage.

C'était comme quand l'on se taraude l'esprit a ne pas flinguer les yeux , mais que la personne vous sciant de l'œil rajoute une pression assez fulgurante à votre profil, et que inconsciemment votre réflexion vous conduit sans mis-égards à tomber dans le piège .

Lequel ? Celui de chercher l'auteur !!! Voilà !

Une vitre baissée, un bras relevé ou plutôt des doigts inclinés en ma faveur, me font profil .

Euh?? Un homme ! Encore !!

Son grand t-shirt oversize cendré , comme les sable des côtes , se fait volte-face dans mon champs de vision .
Cela me rappelle mes vacances à la Côte d'Azur, où je me relaxais sans cesse sous le chaud soleil, avec des vagues de mer me berçant . La sensation d'une vie de paix sans songer à l'avenir m'avait réjouis. La vie dont j'avais besoin à l'instant.

L'homme assit du côté passager du Range Rover, me gratifia d'un regard accrocheur lorsqu'il se décida à mettre à part ses lunettes noir .

Dans mon globe lunaire , mes avis étaient surtout ensanglantés. Oups non ! Plutôt ranimé de moquerie.
Le vent ramena ses cheveux dans un délave de fresque . Alors que ses sourcils houssés viennent s'aligner à ses pairs yeux grisâtres. Un visage asymétrique plus ou moins salvateur me plonge dans une admiration non dévouée de ma personne.

Il n'était pas mal . Pour ne pas dire il avait tout d'un bel homme.

Est-ce que le faite que je le contemple fait de moi une mauvaise personne ? Parce que je me souviens avoir suivi une série de science-fiction, dans lequel l'acteur principal s'était engueulé avec sa fiancée , après que celle-ci ai montré du dévouement vis-à-vis d'un autre homme.

En y songeant, pourquoi y'avait t'il une part de romance dans cette série ? Alors qu'elle fait appel à la contradiction ?

Je pense que je pousse trop loin mes réflexions. Va falloir me ressaisir !

Par contre , pour ce qu'il en est de ma dévotion, je ne sais quoi en penser.

Les lèvres de l'homme avec les yeux grisâtres s'étirent en un rictus amusé . Et cela me fait complètement échapper de ma rêverie.

Il murmurait des mots auxquels je ne m'accroche pas tant que cela , à comprendre ni à écouter.
Je fronce mes sourcils en le longeant d'un œil malveillant , avant de finalement projeter mes yeux sur ma route .

Quoi? Je suis en couple maintenant.
Peut-être que cela n'a rien avoir mais , il se peut que je devienne moins compréhensible si jamais kahil venait à mater une quelconque femme de la même manière que moi .

Le feu venait de passé au vert , heureusement ! Me suis-je dis .

Toutefois, mon regard se percute involontairement à la même personne . J'y croyais pas !

Pourquoi secoue t'il son téléphone ? A-t-il vu quelque chose d'anormal ? Ou peut-être ma voiture libérait de la fumée ? Orh mais !!!

Mon inquiétude se renversa en agacement, lorsque sa berline douée en noir et blanc sidéral, s'accrût soudainement dans ma ligne mi latéral. Et que je l'attends me sortir d'une voix assez remballée par les frémis du vent, un : you're gorgeous, can I have your number. ?

Amour version âgeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant