Je me suis dépêchée de fermer le salon, pour la simple et bonne raison que j'ai encore envie d'Erwan et de faire vibrer mon corps contre le sien. Ma patronne commence après moi demain matin donc j'aurai le temps de venir un peu plus tôt pour finir le ménage que je n'ai pas fait ce soir. J'avais tout mon temps à la base, et il me suffisait de rentrer à la colocation et passer une soirée en solitaire, sauf que la visite d'Erwan à mon travail a rendu la fin de soirée bien plus intéressante que prévu. Je n'en reviens toujours pas de m'être envoyée en l'air dans la réserve du salon, mais bordel c'était tellement bon. J'ai l'impression de ne pas en avoir eu assez, alors quand Erwan me propose d'aller chez lui, j'ai sauté direct sur l'occasion puisqu'il est clair que j'en veux encore moi aussi.
Il me laisse entrer dans son appartement, et il me tire à lui alors qu'il vient de fermer la porte avec son pied. Il me tourne pour venir me bloquer contre la porte d'entrée et vient dévorer mes lèvres avec une telle puissance qu'on comprend tout de suite l'urgence que nous avons à cet instant. Erwan fait glisser ses mains sur mes cuisses pour me lever, enroulant mes jambes autour de ses hanches tout en intensifiant le baiser. J'en profite pour soulever son t-shirt et rompt le baiser pour pouvoir lui faire passer par-dessus la tête et le jeter plus loin, sur le sol de son appartement. Ça devient très rapidement chaud entre nous. Je me sens excitée à un point qu'il va falloir qu'Erwan assouvisse rapidement mes pulsions. Il doit être dans le même état que moi vu la remarque qu'il me fait ensuite.
— Agrippe-toi à moi.
Je passe mes bras autour de son cou avant qu'il nous décolle de la porte pour venir me poser sur le canapé délicatement et de venir me surplomber de tout son corps. Nos caresses reprennent, toujours dans l'urgence. Ma main arrive à se frayer un chemin pour retirer sa ceinture et ouvrir son jean avant de placer ma main sur son membre dressé et dans lequel il est de plus en plus à l'étroit. Nous sommes si proches que je sens sa respiration se saccader au rythme de mes mouvements sur son membre alors qu'il empoigne ma poitrine.
— Tu es bien trop habillée... souffle-t-il sensuellement à mon oreille.
— Ça ne tient qu'à toi pour arranger la situation, lui réponds-je sur le même ton.
Il vient croiser mon regard et je peux voir toute l'envie qu'il a pour moi à cet instant. Il se relève et me tend la main pour m'aider à en faire de même avant de m'attirer dans sa chambre. Il se rapproche rapidement de moi pour relever ma robe et me la retirer avant de s'attaquer à mes sous-vêtements qui viennent les retrouver au sol. Totalement nue, je me mords la lèvre alors qu'il retire de son côté son pantalon avant de le laisser tomber au sol après avoir récupérer un préservatif dans sa poche. Je me recule pour m'installer sur son lit alors qu'il s'équipe et vient de nouveau sur moi. Les préliminaires ont duré assez longtemps. Je fais rapidement comprendre à Erwan qu'il faut qu'il vienne en moi.
— Je te veux. Maintenant, tout de suite.
Erwan se met à rire avant de venir me pénétrer plus sauvagement que d'habitude. Il m'a habitué à la douceur les dernières fois, mais là je comprends qu'il est autant dans l'urgence que moi. Je ne peux retenir des gémissements à chaque coup de reins qu'il m'assène. Je prends clairement mon pied avec lui, et c'est d'autant meilleur à chaque fois. Il se déchaine sur mon corps, augmentant la cadence de nos ébats tout en relevant ma jambe pour s'enfoncer plus profondément en moi. Je crois que je n'ai jamais jouis aussi rapidement. Erwan me suit quelques minutes plus tard, se déversant dans le préservatif. Je tente de reprendre ma respiration alors que mon partenaire de sexe part dans la salle de bain pour se débarrasser du bout de plastique qui venait faire barrière entre nous. Je reste allongée sur son lit alors qu'il vient en faire de même en revenant dans sa chambre. Il place son bras derrière sa tête et tout de suite je suis attirée vers lui.
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Croire en nous - Tome 2 : La Tempête
RomanceRien de sérieux. C'est ce qu'ils se sont promis tous les deux le soir où tout a commencé entre eux. Ni Eanna, ni Erwan, ne pouvaient offrir plus qu'une simple nuit où leurs corps pourraient communier. Ils n'auraient peut-être pas dû, parce qu'il aur...