Chapitre 21.2 - Erwan

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Je ne sais pas combien de temps passe avant que la sonnette de chez moi retentit

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Je ne sais pas combien de temps passe avant que la sonnette de chez moi retentit. Je sais déjà de qui il s'agit. Ça ne sera même pas une surprise. Je me lève donc et pars ouvrir la porte et sans surprise, Néna se retrouve là. Je m'en doutais et je savais qu'elle allait venir. J'ouvre la porte en grand et repars sur mon canapé. Elle finit par entrer et fermer derrière elle, me rejoignant sur le canapé. J'attrape un coussin et le plaque contre mon torse. Un vrai gosse en train de bouder. J'ai envie de rire de moi et c'est peut-être ce que je ferai après. 

—    Tu ne serais pas un peu jaloux par hasard ?

—    Pas du tout, m'exclamé-je.

Je me pince les lèvres pour m'empêcher de rire.

—    Oui c'est vrai. T'es pas le genre de mec qui va avouer avoir été jaloux face à mon ex.

—    C'est ça. Ton ex ! Putain Néna, t'aurais pu me dire un jour au détour d'une conversation que t'as eu un ex avec qui ça avait l'air sérieux. J'ai l'impression d'avoir été de trop ce soir. Tu sais le petit connard qui veut pécho la meuf d'un autre.

—    Erwan... souffle-t-elle, Henry et moi c'est fini depuis longtemps.

—    Je suis pas réellement certain vu vos comportements de ce soir. Puis si vous êtes séparés, d'après ce que j'ai compris, c'est uniquement à cause de la distance. Maintenant qu'il est de retour à Londres, ça change la donne, pour lui, pour toi et pour moi la pièce en trop.

Néna souffle, baisse la tête quelques secondes avant de la relever vers moi.

—    Henry est mon premier amour, commence-t-elle alors que ça me déchire le cœur d'entendre ça. Il a été mon premier baiser ainsi que ma première fois. Nous sommes restés un peu plus de trois ans ensemble, du début du lycée jusqu'au début de la fac à peu près. Il est parti de Londres et...

J'ai l'impression de me prendre un uppercut en pleine gueule d'apprendre tout ça ce soir après tout ce qu'on a vécu. J'ai bien saisi qu'elle avait déjà eu des hommes avant moi mais putain, on parle d'une histoire sérieuse de trois ans et j'aurais aimé savoir ça.

—    Je vais être sincère avec toi Néna, j'apprécie pas vraiment de l'avoir appris de la bouche de ta mère et de la sienne. J'aurais aimé que tu m'en parles.

—    Mais c'est du passé, Erwan.

—    Je t'ai jamais caché le fait que je n'avais jamais eu personne.

—    Je sais...

—    Est-ce que tu as encore des sentiments pour lui ? Est-ce que je dois m'effacer pour que vous repreniez votre histoire maintenant que la distance n'est plus un obstacle pour vous ?

—    Non, dit-elle en secouant la tête alors que ses petits yeux se remplissent de larmes.

—    Néna... je suis désolé si je te blesse parce que je suis vexé.

Croire en nous - Tome 2 : La TempêteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant