Rien de sérieux.
C'est ce qu'ils se sont promis tous les deux le soir où tout a commencé entre eux. Ni Eanna, ni Erwan, ne pouvaient offrir plus qu'une simple nuit où leurs corps pourraient communier. Ils n'auraient peut-être pas dû, parce qu'il aur...
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Les travaux ont commencé, que ce soit dans nos locaux professionnels ou dans le loft. On a eu de la chance, puisque les parents de Carter ont appuyé pour que la vente se fasse rapidement, vu qu'Erwan n'a pas eu besoin d'un emprunt pour l'acheter. On a encore quelques mois de travaux devant nous, mais si tout va bien, mon salon pourra ouvrir avant la naissance de bébé. Ma patronne actuelle est au courant de la situation, et elle prendra le relais lors de mon congé maternité. J'ai dû lui en parler, bien sûr puisque ce bébé puise vraiment mon énergie, et la fatigue s'accumule beaucoup trop. Erwan veut que je ralentisse un peu le rythme.
Erwan passe me récupérer le soir au salon, et nous nous arrêtons souvent pour voir l'avancée des travaux sur le chantier. Je m'endors dans la voiture sur le chemin du retour. C'est une caresse sur ma joue qui vient me réveiller, avant de monter à l'appartement. Il me bloque contre le mur dans l'entrée avant de se baisser pour attraper mon pied. Erwan retire mon escarpin en caressant délicatement mon pied avant de faire de même avec son double. Il remonte doucement pour pouvoir m'embrasser dans le cou. Mes mains passent autour de sa nuque pour approfondir le baiser qu'il me donne. Mon petit ami m'entraine vers la chambre où il est aux petits soins avec moi, m'offrant un massage aux pieds comme il le fait de temps en temps. Ça me fait un bien fou, c'est presque revigorant. En tout cas, j'ai retrouvé mon énergie pour une douche crapuleuse.
Ma libido explose. Je deviens encore plus insatiable, alors que le niveau était tout de même bien élevé avec Erwan. Tout est un prétexte pour qu'on fasse fusionner nos corps. Je ne peux même pas me confier à ma sœur. Cami était enceinte avant moi, donc elle est passée par ces étapes où son corps et ses comportements ont évolués. On se confie l'une à l'autre, elle prend de mes nouvelles très souvent, mais c'est impossible de me confier sur mon appétit sexuel qui est devenu débordant. Ma sœur ne me cache pas qu'elle m'envie. Je ne prends que du ventre depuis le début, alors qu'elle, elle a du mal à perdre ses kilos de grossesse qui persistent depuis la naissance de Mia. Elle reste tout de même sublime, quoi qu'il arrive. Et ce n'est surement pas mon beau-frère Julian qui dira le contraire.
Nous venons de baptiser la réserve de mon futur salon, bien que ce soit encore en plein travaux. On a quand même trouvé une solution pour faire communier nos corps. J'ai pu lui dire quelques obscénités qu'il m'a appris en français. Ça lui fait un effet fou et il est devenu incontrôlable, augmentant la cadence de ses coups de reins qui devenaient plus forts, plus brutes que les précédents. Ma tête en arrière, bien que mon corps soit penché en avant et cambré, il l'a maintenu pour m'embrasser fougueusement tout en continuant de m'asséner de va-et-vient. Il me faut un moment pour me remettre de nos ébats, Erwan se tient encore dans mon dos, ses bras me tiennent fermement, en sentant qu'il ne faut pas me relâcher tout de suite, pour m'aider à retrouver une respiration normale, qui vient se caler sur ses battements de cœur qui commencent à se calmer doucement de son côté.
— On devrait peut-être s'habiller, sinon on risque de remettre le couvert une nouvelle fois.
