Rien de sérieux.
C'est ce qu'ils se sont promis tous les deux le soir où tout a commencé entre eux. Ni Eanna, ni Erwan, ne pouvaient offrir plus qu'une simple nuit où leurs corps pourraient communier. Ils n'auraient peut-être pas dû, parce qu'il aur...
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— Tu me réserves encore beaucoup de surprise ?
— Il nous reste seulement deux jours et deux nuits, donc... peut-être, réplique-t-il avec son sourire tellement arrogant, sûr de lui, digne de mon pilote.
— Tu es fou...
— J'ai seulement envie que tu profites un maximum de ces vacances que tu rêvais tant, et qu'elles soient mémorables.
— Elles le sont, vraiment, confirmé-je en passant mes bras autour de son cou après m'être mise sur la pointe des pieds, et c'est uniquement grâce à toi.
Je l'embrasse tendrement, ne pouvant pas résister à avoir le goût de ses lèvres sur les miennes, avant de l'attirer vers la partie extérieure de notre nouveau logement pour la fin de notre séjour. J'ai été surprise quand il m'a annoncé que nous allons quitter la villa où nous étions depuis le début. Je ne m'attendais pas du tout à me retrouver dans une cabane perchée dans les arbres, avec une vue imprenable sur la forêt, la verdure. Ça me change de l'étendue d'eau qu'on a pu observer pendant plusieurs jours. Je pourrais même croire que le bruit des vagues me manque, mais pas quand on a une nouvelle vue à couper le souffle comme celle qui se dessine sous mes yeux. On va vraiment dormir en plein milieu de la nature et c'est excitant. Je prends le temps de visiter la cabane, même si ce n'est pas la même dimension que la villa où nous étions avant, mais c'est tout de même très romantique. Très peu de murs, donc tout est ouvert. Le lit se trouve non loin d'une petite terrasse avec un filet et une piscine où quelques pétales de roses ont été posées sur le dessus. Il y a même une balançoire sur le bord de la terrasse, ce qui me donne envie de reproduire la photo que nous avons fait un peu plus tôt dans nos vacances, quand nous étions à Tegallalang et ses rizières en terrasse comme fond. Avant de prendre la route pour rejoindre la cabane, nous avons pu faire l'activité qu'Erwan avait en tête mais pour laquelle il fallait que ma peur soit vaincue. Je lui ai fait confiance, comme à chaque fois et je n'ai eu aucun regret. Nous avons passé l'après-midi à faire du snorkeling avant de finir par se baigner avec des raies mantas. C'était tout à fait exceptionnel.
— Tu viens avec moi ?
Pour me détendre après cette journée riche en émotions, et puisque c'est l'avant dernière, j'ai profité de cette piscine en extérieur pour me prélasser. Munie de mon maillot de bain blanc qui fait ressortir mon teint hâlé, j'entre dans la piscine faisant bouger les pétales de roses à la surface avant de m'asseoir à l'intérieur. Erwan ne perd pas de temps pour me retrouver et venir s'installer dans mon dos. Il me prend dans ses bras, me laissant tomber contre lui, mon dos contre son torse. On ne dit rien, profitant seulement de l'instant présent. Erwan laisse ses mains partir une nouvelle fois à la découverte de mon corps avant de me retirer mon maillot de bain, l'envoyant balader sur le sol en bois un peu plus loin. Il me demande de me tourner et pendant que je m'effectue à la tâche, il retire son dernier vêtement qui vient rejoindre mon maillot de bain avant de m'empaler sur son membre, nous faisans lâcher des gémissements de plaisir sans aucune retenue. Nous sommes seuls, en pleine nature, ayant pour seuls témoins de notre fougue le bruit du vent et de quelques animaux de la jungle.
