24 | La fuite

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Je fermai le robinet et m'essuyai le visage avec une serviette

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Je fermai le robinet et m'essuyai le visage avec une serviette.

Me voilà enfin propre. Ce Mike était un véritable ange tombé du ciel. Il nous avait prêté sa douche et, désormais vêtue d'habits et de sous-vêtements frais, je ne m'étais jamais sentie aussi bien. C'était un paradoxe : moi, Madame Cosi, qui prends parfois deux douches par jour, je m'étais retrouvée perdue dans le New Jersey, portant les mêmes sous-vêtements pendant trois jours. Pas de commentaire, merci...

Je sortis des toilettes du bar, mes vêtements à la main, et m'assis près de Peter, absorbé par son téléphone. En y jetant un coup d'œil, je remarquai la présence d'un petit chien à l'écran.

Peut-être que ce Mike a un chargeur ! Pensai-je.

Ton téléphone est toujours dans l'hôtel, cocotte...

— Ohh... m'écriai-je. Peter leva les yeux vers moi, étonné.

— Tu aimes les animaux ? Me demanda-t-il, curieux.

— Je préfère avoir quinze chiens et chats qu'un gosse, honnêtement. Il rigola sous ma réplique.

— Tu préfères les chiens ou les chats ? Me demanda-t-il une nouvelle fois, lançant une conversation.

Je réfléchis sincèrement à la question qui était source de nombreux débats. Les deux avaient leurs avantages. Les chiens étaient connus pour être les meilleurs amis de l'Homme. Ils représentaient l'innocence, étaient dépendants, toujours là à te couvrir d'amour et à te faire la fête. Les chats étaient plus indépendants certes, mais dire qu'ils ne nous aiment pas est un mensonge : certains chats t'aiment encore plus que certains chiens, tout cela dépend de l'animal, après tout ils sont comme nous, tous différents. Les chats étaient aussi pratiques à porter dans nos bras, car je n'aimais pas réellement les petits chiens.

J'aimais autant les chats que les chiens, simplement j'ai toujours eu l'habitude de posséder des chiens durant mon enfance, alors je pense que je dirais les chiens.

— Je dirais les chiens, conclus-je après un silence.

— Ohh, je vois, je préfère les chats, moi, Me confia Peter.

— Pourquoi as-tu adopté un serpent, si tu aimes les chats ? Je veux dire, un serpent c'est cool... mais assez exotique, disons.

— Oui, j'aurais préféré un chat avant, c'est sûr. Simplement, Fléau était un bébé vipère totalement blessé dans mon jardin. J'aime beaucoup les animaux, alors je l'ai recueilli pour le soigner. Tu aurais dû voir la tête de ma mère ! Elle l'avait insulté de tous les noms italiens.

Je sursautai en entendant Mike débouler dans le bar. Le bouclé et moi nous tournâmes vers lui tandis que ce beau brun s'approchait de nous.

Il me tendit un téléphone.

POISONOUS | T1&T2 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant