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Le destin ne laisse rien au hasard. Tout semble calculé, prêt à précipiter quiconque au fond du gouffre.
Un drame s'est produit. Mais comment tout cela s'est-il déroulé ?
Le groupe de jeunes m...
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Quelques jours plus tard... Roseto Comunale di Roma.
Je me baladais dans le Jardin Roseto Comunale de Rome, là où j'avais pris l'habitude de m'y promener depuis un an. Nous étions fin mai, en plein cœur du printemps. La période de floraison battait son plein, et les roses étaient à leur apogée, éclatantes de couleur et de vie. Le jardin, rempli de milliers de roses, dégageait une douceur apaisante qui contrastait avec... le chaos de ma vie.
J'adorais les roses, et cet endroit m'avait toujours réconforté.
Au départ, je venais ici parce que cela me rappelait les Rosi, mais même maintenant qu'ils étaient là, j'avais gardé cette habitude. Ce jardin était devenu mon sanctuaire.
Aujourd'hui, c'était mon dernier jour de liberté.
Hier, des policiers étaient venus chez moi. J'avais ressenti une tension énorme, croyant que j'allais être de nouveau arrêté, mais cela ne fut pas le cas. Je crois que Ricci avait gardé pour lui l'histoire des meurtres en Amérique, car les policiers semblaient ignorer cette partie. Ils me laissaient tranquille, car je n'étais donc pas Arlecchino, qui, selon eux, était là raison de mon arrestation. Cependant, il y avait toujours le meurtre d'Alessio Vetel. C'était un criminel, certes, mais j'avais tout de même pris sa vie. Alors j'en étais un aussi.
Les policiers savaient que j'avais tué Alessio, mais Mike et Victoria avaient tout fait pour minimiser mes actes, inventant cette histoire de « copine en danger » pour justifier mes actions. Alessio avait tiré sur elle, blessant Raven gravement, et selon leur version, je n'avais fait que la défendre, ainsi que les autres présents sur place. Je n'avais pas tué de sang-froid, mais en état de légitime défense. Bien sûr, cela n'était pas entièrement vrai, mais les photos des blessures de Raven envoyées par Amber nous avaient donné du poids dans l'affaire. La police, après avoir discuté longuement avec nous, avait accepté cette version des faits. En vérité, je pense qu'ils ne savaient pas quoi faire, maintenant que Ricci avait quitté ce monde.
Mais, pour eux, j'étais toujours un homme qui avait pris une vie, mais sous des circonstances atténuantes. Il n'y aurait pas de procès, mais j'avais tout de même été condamné à une détention à domicile. Enfin, je n'avais pas de surveillance électronique. En fait, il s'agissait d'une assignation à résidence stricte, grâce à ma « bonne foi » envers les policiers, m'a condamnation s'arrêtait là. J'avais l'obligation de rester chez moi, avec des policiers qui patrouilleraient régulièrement dans les environs. Mais en fin de compte, c'était mieux que la prison. Je n'allais pas m'en plaindre.
Un couvre-feu avait donc été récemment imposé en ville. L'été approchait, les jours s'allongeaient, mais à partir de vingt-deux heures, tout le monde devait être à l'intérieur jusqu'au lever du jour, vers cinq heures.
Je m'arrêtai devant un rosier, observant ces fleurs d'un rouge éclatant, à l'inverse du marron des miennes, sur mon bras. Et je repensais encore une fois aux Rosi.