PeterDeux jours plus tôt, 18 mai.
Un bruit sourd retentit lorsque Ricci jeta les dossiers sur la table, juste devant moi.
— ÇA, gronda-t-il, ce sont toutes les preuves qui vous incriminent, Sean.
Je levai les yeux vers lui, la rage me parcourant les veines.
— Putain, combien de fois vais-je devoir vous le répéter ? JE NE SUIS PAS CET ARLECCHINO, MERDE !
Ricci serra la mâchoire, visiblement déçu. Pourtant, je disais la vérité. Je n'étais pas irréprochable, c'est certain, mais je ne méritais pas d'être vu comme Arlecchino. J'étais un criminel, certes, mais jamais je n'aurais tué des Romains innocents.
Leandro ouvrit le dossier et me lança des photos. Mon corps se tendit en « reconnaissant » cet homme, celui de l'hôtel, deux ans plus tôt. Celui que j'avais littéralement transformé en bouillie après qu'il ait tenté un viol sur Raven.
— Les meurtres que vous avez commis aux États-Unis sont identiques à ceux de Rome. Vous crevez les yeux de vos victimes. Vous avez eu de la chance que la police américaine ne vous ait jamais retrouvé, malgré les caméras ou je ne sais quoi. Vous êtes un criminel, Peter-Vitali Sean. De plus, sur les caméras de sécurité à Rome, nous vous avons vu frapper un homme. Et Malheureusement, il a disparu par la suite.
— L-Louison ? balbutiai-je, repensant à cet incident. Mais ça n'a rien à voir ! Il va bien, il est chez lui, là, tout de suite ! m'exclamai-je. Je ne l'ai pas tué, c'est un ami !
— Ah oui ? Vraiment ? On agresse nos amis dans une ruelle et on les kidnappe ? Vous mentez très mal, Sean. Sans parler du fait que vous possédez une arme illégale. Vous savez de quoi je parle ? Celle que vous avez utilisée dans ce restaurant en suivant Mademoiselle Chiara ? Je me trompe ?
— C'est n'importe quoi ! Je... vous savez que je suis son garde du corps ! Et on a tenté de la tuer ! Des hommes nous ont tiré dessus ! Et d'ailleurs, Gabriel Hawks en faisait part-Un rire amer me coupa.
— Gabriel, s'en prendre à Chiara... c'est la meilleure celle-là. Vous vous foutez de moi ou c'est du sérieux ?
— Écoutez, Ricci. Je ne suis pas Arlecchino. Et quand il continuera de tuer, vous comprendrez enfin !
— Oh, c'est ça ? Vous n'êtes pas Arlecchino. Très bien ! Dans ce cas, je vous arrête pour meurtre. Vous êtes un meurtrier, un malade mental depuis bien longtemps ! J'ai refusé de le croire, jusqu'à voir de mes propres yeux ce que vous avez fait à Alessio Vetel ! Vous méritez la prison à vie, ou un hôpital psychiatrique ! Mais même ça serait trop clément pour vous. Non, vous allez pourrir en taule.
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POISONOUS | T1/T2
RomansaTOME I𓅨 𓆪𓆩 𓆪 𓆩 𓆪 𓆩 𓆪 Le destin ne laisse rien au hasard. Tout semble calculé, prêt à précipiter quiconque au fond du gouffre. Un drame s'est produit. Mais comment tout cela s'est-il déroulé ? Le groupe de jeunes m...