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Le destin ne laisse rien au hasard. Tout semble calculé, prêt à précipiter quiconque au fond du gouffre.
Un drame s'est produit. Mais comment tout cela s'est-il déroulé ?
Le groupe de jeunes m...
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Mike avait disparu.
Chiara s'était échappée.
Gabriel s'était volatilisé.
Un bruit violent me sortit brutalement de mes pensées : le son d'un verre qui se brisait.
Le verre que Peter tenait dans sa main venait littéralement d'exploser.
— PUTAIN !
Le calme qu'il affichait jusque-là n'était qu'un leurre, un masque fragile pour contenir la tempête en lui.
C'était toujours la même chose. Il se calmait... jusqu'à ce qu'il n'y arrive plus. Jusqu'à ce qu'il cède, et tue. Comme au New Jersey. Comme chez Alessio. À chaque fois, soit il avait quelqu'un à protéger, soit il trouvait son agresseur. Mais là ? Il n'avait ni l'un ni l'autre.
Étape deux : l'explosion.
Je sursautai lorsqu'il enfonça violemment son poing dans le mur du salon, y laissant un trou béant, dévoilant un poteau de bois derrière le placo.
— JE VAIS LE TUER ! rugit-il. ET ELLE... ELLE N'AVAIT PAS LE DROIT DE S'EN PRENDRE À MIKE ! PAS LUI ! C'EST LE SEUL QUI A TOUJOURS ÉTÉ GENTIL AVEC ELLE !
Peter était en pleine crise.
Sa voix tonna dans toute la pièce, mais presque aussitôt, sa colère sembla s'éteindre. Il recula lentement avant de s'effondrer sur le canapé, enfouissant son visage dans ses mains.
Quatre jours s'étaient écoulés depuis que Chiara s'était échappée avec Gabriel.
Équivalant à une semaine de disparition pour Mike.
Rien.
Pas de nouvelle.
Rien.
Pas de signe de vie.
Rien.
Voilà pourquoi Mike n'était jamais venu depuis une semaine.
Il serait venu, s'il était là, nourrir son père.
Mais il avait disparu.
J'étais suicidaire, alors je me levai et m'approchai de Peter. Je m'assis à ses côtés et, aussitôt, je le pris dans mes bras. Il ne bougea pas, ne me prêta aucune attention, mais cela m'importait peu. Je ne cherchais pas à attirer son regard. Je voulais simplement le réconforter du mieux que je pouvais.