25 | Instinct

239 13 77
                                    




Raven

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.






Raven



Août

Je me promenais dans le salon lorsque Fléau s'approcha lentement de moi, sa queue s'ondulant doucement. Il se frotta contre mes genoux nus, et en me baissant, je lui offris une caresse, lui arrachant un ronronnement.

— Hmmm... répondis-je en le couvrant de caresses.

Soudain, un léger bruit attira mon attention.

Je me retournai, intriguée, mais rien ne se passa, le salon était désert.

J'ai dû rêver...

Je me crispai lorsqu'un grincement se fit entendre. Lentement, je levai les yeux et vis une porte dans le salon, non loin de la cuisine, qui s'ouvrait toute seule dans un grincement sinistre.

Euh...

Perplexe, je l'observai jusqu'à ce qu'elle soit complètement ouverte et déglutis. J'avais toujours vu cette porte ouverte, grande ouverte. Cela troublait Peter, sans que je sache pourquoi. Il prétendait toujours que c'était lui qui oubliait de la fermer.

Je pensais à sa sorte de schizophrénie, car il semblait vraiment perdu chaque fois que cela arrivait, mais finalement, j'avais ma réponse.

Il y a un putain fantôme dans cette maison, bordel !

Je pris Fléau dans mes bras pour me rassurer, toujours perplexe. Sans trop savoir pourquoi, je m'approchai lentement, jetant un coup d'œil au-delà de la porte.

Un escalier descendait, dont seules les premières marches étaient visibles, le reste plongeait dans l'obscurité, puis je déglutis difficilement. Me retournant, je regardai autour de moi : Victoria travaillait avec Adrian aujourd'hui. Mike aussi, travaillait probablement, quant à Peter, il devait être en train de dormir, je supposais.

Les filles, je le fais, ou pas ?

Je me reconcentrai sur l'escalier et, comme la curiosité me tuera un jour, je me mis à descendre, Fléau toujours dans mes bras.

Arrivée en bas, je fis grincer une porte qui n'était pas verrouillée, et découvris alors un sous-sol sombre. Il y avait tout d'abord une vaste pièce ici, où se trouvaient des cartons et tout autre connerie. Et devant moi, un couloir s'étendait largement plus loin jusqu'à un mur, donnant un peu plus d'espace à la pièce.

Fléau se mit immédiatement à miauler dans mes bras. Surprise, je baissai les yeux vers lui, mais il continua de miauler. Cela m'étonnai, alors je penchai la tête, déconcertée par son comportement inhabituel.

Il ronronnait la plupart du temps, certes, mais il ne miaulait que lorsqu'il avait faim, et il venait de manger...

J'étais perdue, ne comprenant pas ce qui se passait, et, lorsque j'entendis un autre miaulement, je pâlis brusquement en pensant à des idées farfelues.

POISONOUS | T1&T2 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant