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Le destin ne laisse rien au hasard. Tout semble calculé, prêt à précipiter quiconque au fond du gouffre.
Un drame s'est produit. Mais comment tout cela s'est-il déroulé ?
Le groupe de jeunes m...
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Raven
Juillet
Mike passa son bras dans le rayon et attrapa un paquet de riz, tandis que je baissais les yeux vers la liste, barrant le mot « riz ».
Ce matin, je me sentais vraiment mal. J'avais des vertiges et mon ventre me faisait terriblement souffrir. J'avais donc décidé de sortir prendre l'air et d'accompagner Mike pour faire les courses.
Nous n'avions pas eu de chance : nous avions croisé la police en sortant de la propriété, et ils avaient fouillé la voiture. Cela m'avait suffi pour me mettre de mauvaise humeur. Je me demandais presque si mes règles n'allaient pas arriver.
Cela faisait un mois que je m'étais réveillée avec une rose sur ma table de nuit, sans savoir de qui elle venait. Et depuis, cela s'était reproduit trois fois de plus.
La deuxième fois, il y avait deux roses. La troisième, non pas trois, mais neuf. Et la dernière fois, douze. Douze putains de roses sur cette petite table de nuit. Ça m'avait retourné l'estomac.
Si ce n'était pas Peter, qui cela pouvait-il être ? Certainement pas Victoria, mais Mike non plus, pourquoi l'aurait-il fait ? Cela me rendait malade, je n'étais pourtant pas somnambule.
Quelqu'un entrait dans ma chambre.
— Ça va, ma petite Raven ? me demanda Mike, déjà en train de me regarder, soucieux de mon état.
— Ça va... enfin, je ne me sens pas très bien, avouai-je. Il haussa les sourcils.
— Oh... pourquoi n'es-tu pas restée à la maison ?
— Je pensais que ça passerait.
Son expression s'affligea. Il laissa tomber le paquet de riz dans le chariot, puis le poussa. Je me mis à le suivre.
— Dis-moi... c'est toi qui déposes des roses dans ma chambre ?
Il pencha la tête, et je regrettais déjà mes mots. Il devait me prendre pour une folle.
— Comment ça ?
— Ça fait un mois que je me réveille et qu'il y a des roses posées sur ma table de nuit. Il y en a de plus en plus, la dernière fois il y en avait douze... je ne comprends pas.
— Ce n'est pas Peter ? Tu aimes les roses, et il le sait, non ?