35 | Piège

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Peter

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Peter



— NON !

Il s'arrêta brusquement, net, dans cette course-poursuite effrénée. Je n'eus aucun réflexe et vins percuter son dos de plein fouet. Je n'eus pas vraiment le temps de comprendre ce qui se passait. Tandis que mes doigts tentaient maladroitement de calmer la douleur de mon nez écrasé, il fit volte-face.

Je levai la tête : ce fut une grave erreur. Sa main s'abattit violemment sur mon cou et y exerça une pression insoutenable lorsqu'il me souleva et me plaqua au mur.

— LA FERME, ESPÈCE DE GAMIN ! hurla cet homme inconnu, sa voix rauque résonnant dans l'air comme une menace palpable.

Je me mis à pleurer, à hurler intérieurement, vidant toutes les larmes de mon corps, comme s'il m'en restait encore.

À l'aide...

Je veux juste maman...

Il me relâcha aussi brutalement qu'il m'avait attrapé, et je m'effondrai au sol, contre ce mur, pris d'une toux violente qui me secoua tout entier.

Quand j'entendis une porte claquer, je relevai instinctivement la tête. 

Non...

Je me redressai maladroitement, encore tremblant, les yeux brouillés de larmes. Dans un élan désespéré, je tambourinai contre la porte.

— OUVREZ LA PORTE ! hurlai-je, ma voix déchirée par les sanglots.

...

— NE ME LAISSEZ PAS... PAS ICI... pas ici... ma voix se brisa en un murmure misérable.

Pas ça.

Pas ça.

Pas ça.

Je ne veux pas revivre ça.

Je restai figé, le front collé à la porte, le souffle court. Puis un bruit sourd me tira de mes pensées.

Un sifflement.

De l'air.

Du gaz.

L'espace se remplit peu à peu d'un brouillard oppressant. Je sentis la panique monter en moi, m'envelopper tout entier. L'odeur âcre m'envahit, m'étouffant au passage.

POISONOUS | T1&T2 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant