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Le destin ne laisse rien au hasard. Tout semble calculé, prêt à précipiter quiconque au fond du gouffre.
Un drame s'est produit. Mais comment tout cela s'est-il déroulé ?
Le groupe de jeunes m...
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Rome.
Je déambulai dans le centre commercial Mall Porta di Roma, laissant mon regard errer sur la foule, captivée par le mouvement, lorsque j'entrai dans une boutique qui m'inspirait.
— Hein ? Tu veux aller là-dedans ? demanda Mike, perplexe. Après tout, c'était une marque plutôt masculine.
— J'ai une idée géniale, t'en fais pas ! Ton frère risque de me tuer si je dépense trop pour lui, alors autant lui offrir un truc pas terrible, mais vraiment drôle.
Mike pencha la tête, visiblement perdu, tandis que Vicky pianotait sur son portable.
Aujourd'hui, nous étions le treize septembre.
Le temps avait bien passé depuis mars, lorsque j'étais arrivée en Italie.
Cela faisait six mois que les Rosi et moi avions quitté New York, et je dois dire que, malgré nos appels presque tous les soirs sur FaceTime, ils me manquaient terriblement.
La vie ici était bien différente de celle à New York. Je suis une personne complexe : d'un côté, j'adore le changement. Je déplaçais sans cesse les meubles de ma chambre, c'était une vraie thérapie. J'aimais voyager et découvrir de nouvelles destinations, renouveler mes créations... mais d'un autre côté, je détestais rompre mes routines.
Me lever à la Villa, descendre prendre mon café avec Jack, plaisanter avec Tony et Nana — qui se chamaillent chaque matin — partir en mission... En vérité, tout cela me manquait. C'était tellement différent ici.
J'avais changé en deux ans. Malgré quelques éclairs d'immaturité, je parvenais de plus en plus à trouver mon calme, mais je savais que j'étais malheureuse. Malheureuse du passé.
Il me manquait. Mais après tout, j'ai choisi le présent, et c'est pourquoi je suis ici, en Italie : pour mettre fin à mes cauchemars, avancer et enfin m'épanouir.
Mais avais-je réellement envie de quitter les Sean ? Oui, OK, ils étaient liés à mes pires souvenirs. Et alors ? Ils comptaient aussi pour moi, tout comme les Rosi. Lorsque je rentrerais à New York...
Ne pense pas à ça, Raven. Ce n'est pas le moment.
Je revins à la réalité, réalisant que mes pas m'avaient menée au fond du magasin, plongée dans mes pensées.
Nous étions donc le treize septembre, et c'était l'anniversaire de Peter.