Chapitre 23

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Forcément des trois frères, il fallait que ce soit celui que j'avais le moins envie de voir. Et puis c'est comme si je sentais toujours sur moi le regard de l'animal dans le parc, ce chien géant qui est en fait un loup, j'en suis sure. Et très probablement un loup garou avec ma veine. Mais je ne fais pas confiance à Drogo, donc je ne compte pas lui dire.

"- J'ai cru entendre un bruit. Je dis.

- Encore ? C'est une manie chez toi ! Il faudrait que tu te renouvelles un peu..." Il dit.

La dernière fois, il m'a surprise dans la chambre de Nicolae, mais je persiste qu'il y avait bien du bruit, mais passons. Ce soir aussi je suis sûre de mon coup mais je n'ai pas envie d'entamer un débat avec Drogo.

"- J'ai dû rêver. Je lâche.

- Moi, je crois que tu étais encore en train de nous espionner surtout. Il répond.

- je peux savoir ce que tu veux dire par là ! je dis.

- Tu es une fouineuse, je t'ai quand même retrouvé dans la chambre de Nicolae en son absence." Il lance.

Drogo m'horripile vraiment que ce soit sa façon de me parler, son comportement ou le regard malsain qu'il pose sur moi.

"- Tu ne vas pas me faire croire que tu t'étais retrouver comme par hasard dans la chambre de Nicolae cette nuit-là. Il ajoute.

- je pourrais te retourner la même remarque : Toi aussi tu y étais, comme ce soir tu es là. Je dis.

- Tu oublies que je dois veiller sur toi petite chose... et je suis encore chez moi. Il répond.

- Arrête de m'appeler "petite chose", c'est humiliant ! Je lance.

- Humiliant ? Oh excuse-moi princesse, si je vous ai offensée..." Il dit.

Ça ne sert à rien que je tente de parler avec lui. Ça l'éclate de m'humilier et de me blesser. Avec le regarde de ce loup qui m'a troublé, j'ai eu ma dose pour ce soir.

"- En tout cas, c'est vrai que tu n'as pas l'air bien. Tu trembles... petite chose." Il ajoute.

Je ne m'en étais pas rendu compte avant qu'il dise mais c'est vrai, il faut dire, il ne fait pas super chaud dans le manoir et j'ai froid.

"- Tu veux te réchauffer dans ma chambre ? Il demande.

- Plutôt mourir congelée ! laisse-moi tranquille Drogo ! je dis.

- Et te laisser toute tremblante au milieu de la nuit, c'est pas mon genre... je suis prêt à me sacrifier pour te réchauffer. Il dit.

- Si tu veux vraiment me rendre service, fous moi la paix !" je lance.

Je le pousse sans ménagement et j'entends son petit rire narquois dans mon dos. C'est dans les bras de Nicolae que je voudrais me réchauffer si je veux être honnête avec moi-même. Après tout, il m'a dit qu'il serait toujours là pour moi, non ? Alors que je m'approche vers sa porte, je sens le regard de Drogo sur mon dos et j'ai l'impression d'échapper à un prédateur. Je toque à la porte de Nicolae et entre. Il est au centre de la pièce, torse nu... je crois que je viens de me fracturer les rétines.

"- pardon de débarquer comme ça Nicolae... mais... c'est... je..." je bafouille.

Je suis pitoyable. C'est pas le premier que je vois torse nu quand même. Bon c'est le plus sexy, ça c'est clair. Il m'adresse un sourire tendre et m'attrape par le bras comme s'il avait senti mon besoin de réconfort. Son contact m'électrise de la tête aux pieds. Pour le self-contrôle, on repassera. Une fois à quelques centimètres de sa peau nue, ma gorge s'assèche.

Nicolae et AdrianaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant