Chapitre 3

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"Le bonheur est parfois caché dans l'inconnue"


Victor Hugo

Villa BELZI

Asli

— Tu penses qu'elle dort ?

— Oui, vas-y, tu peux avancer, affirme-t-il en lui faisant signe de la main.

— OK, à trois, on lui saute dessus, ajoute la jeune femme excitée a l'idée d'accomplir sa bêtise.

Il hoche la tête pour accepter son ordre et elle se met décompter tout en s'avançant prudemment.

Les bruits de pas se font de plus en audible et de moins en moins précis.

-1... dit-elle tout en faisant un pas.

-2... poursuit-elle en continuant son avancée.

-3... termine-t-elle en ébruitant son élancé.

Ils me sautèrent dessus tout en rigolant et en me retirant la couverture qui était préalablement sur mon corps.

Mes paupières close je ne peux déchiffrer les visages de ce qui viennent de perdurer mon sommeille.

— Encore 2 minutes, s'il vous plait, demandé-je d'une voix endormie.

— Ah non, hier, on ne t'a pas vue de la journée, alors aujourd'hui, c'est journée shopping, m'annonce Razan tout en continuant de sautiller sur mon lit.

Ces sauts me forcent à ouvrir les paupières. La lumière du jour m'aveugle un temps puis un rire étouffé me brûle les tympans. La tête de Razan est contre la mienne. Je sens son souffle chaud ainsi que ces rires contre ma tempes.

Cet enfant m'a manqué.

Enfant que dis-je cet homme plus tôt.

— Il a raison, hier, on t'a à peine vue, réplique Hanaa en sautant également sur mon lit.

— OK, OK, il est quelle heure, leur demandé-je à moitié désespérer.

— 10 h, réplique ma sœur tout en continuant de sautiller sur mon lit.

— QUOI, il n'est que 10 h, c'est criminel, de réveiller quelqu'un aussitôt, un dimanche.

Quoi, il n'est que dix heures. Moi qui pensais faire grasse matinée, eh beh c'est raté.

Je suis épuisé. Mon corps me fait terriblement mal. La soirée dernière m'a laisser des traces. Ma tête me brûle et mon avant bras est bleuté.

Maxo appris plus de temps que prévu j'ai donc du rester plus longtemps dans cette boîte de nuit et manque de beau un groupe d'hommes en d'ébouler dans le couloir. Et je n'est pas eu le choix que de me débarrasser d'eux.

Je descends du lit, prends un pantalon de couleur bleu jean et un t-shirt blanc simple dans mon dressing et me dirige vers ma salle de bain pour prendre une douche.

— Quand tu auras terminé ta douche, rejoins-nous dans la cuisine pour prendre le petit déjeuner, ajoute Hanaa.

— Et n'oublie pas de te brosser les dents, parce que là... Débute mon frère en se bouchant le nez.

Je ne lui ai même pas laissé le temps de terminer sa phrase, que je lui ai lancé un de mes talons.

Non, mais je rêve, ce mec est beaucoup trop à l'aise.

— Aie, dit-il en rigolant et en frottant l'endroit où je lui ai lancé un de mes talons.

— T'as de la chance, je n'ai pas mis toute ma force, sifflé-je ravie de ne pas avoir manqué ma cible.

Du bout des doigtsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant